De chair et de sang. Images et pratiques du cannibalisme de l’Antiquité au Moyen Âge
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- Nombre de pages414
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-86906-828-5
- EAN9782869068285
- Date de parution06/12/2022
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires François-...
Résumé
Lorsqu'au xvie siècle les mangeurs d'hommes - les anthropophages - reçoivent le nom de cannibales, c'est aussi une tradition millénaire qui adopte des formes nouvelles. Avant Colomb, il y a en effet une histoire occidentale de l'homme comme nourriture, mais celle-ci reste en grande partie à écrire. Le présent ouvrage contribue à combler cette lacune. Dans les récits et les images de l'ethnographie ancienne, l'anthropophage, qu'il mange ses ennemis ou ses défunts bien-aimés, est un être lointain, dont les coutumes bousculent les normes culturelles occidentales.
Menace distante, alors, le cannibale ? Bien au contraire : on dit de groupes et d'individus marginaux qu'ils convoitent la chair d'enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d'affamés qui n'hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l'hostie.
À l'aide des méthodes de l'histoire et des disciplines sours, l'auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.
Menace distante, alors, le cannibale ? Bien au contraire : on dit de groupes et d'individus marginaux qu'ils convoitent la chair d'enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d'affamés qui n'hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l'hostie.
À l'aide des méthodes de l'histoire et des disciplines sours, l'auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.
Lorsqu'au xvie siècle les mangeurs d'hommes - les anthropophages - reçoivent le nom de cannibales, c'est aussi une tradition millénaire qui adopte des formes nouvelles. Avant Colomb, il y a en effet une histoire occidentale de l'homme comme nourriture, mais celle-ci reste en grande partie à écrire. Le présent ouvrage contribue à combler cette lacune. Dans les récits et les images de l'ethnographie ancienne, l'anthropophage, qu'il mange ses ennemis ou ses défunts bien-aimés, est un être lointain, dont les coutumes bousculent les normes culturelles occidentales.
Menace distante, alors, le cannibale ? Bien au contraire : on dit de groupes et d'individus marginaux qu'ils convoitent la chair d'enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d'affamés qui n'hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l'hostie.
À l'aide des méthodes de l'histoire et des disciplines sours, l'auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.
Menace distante, alors, le cannibale ? Bien au contraire : on dit de groupes et d'individus marginaux qu'ils convoitent la chair d'enfants innocents pour leurs mystérieux rituels. On parle aussi d'affamés qui n'hésitent pas à dévorer leurs proches, de femmes désespérées qui mangent leurs enfants. Pendant ce temps, pourtant, du sang humain soigne, stimule, rassasie ou sanctifie, tandis que de pieux chrétiens consomment la chair du Christ sous les apparences de l'hostie.
À l'aide des méthodes de l'histoire et des disciplines sours, l'auteur reconstitue un portrait tout en contrastes du tabou alimentaire par excellence. Entre imaginaires plus ou moins informés et réalités plus ou moins déformées, un parcours varié et étonnant se dessine.