Dans la gueule du loup. Les Français requis du travail en Allemagne
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- Nombre de pages388
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-2126-0
- EAN9782757421260
- Date de parution24/09/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPU du Septentrion
- PréfacierYves Durand
Résumé
L'historiographie ne s'intéresse que depuis peu à la réquisition des travailleurs civils, en dépit de l'ampleur du phénomène, de son importance dans la collaboration d'État et de son rôle dans le développement de la Résistance. Cette étude aborde la question dans une démarche d'histoire critique qui prend en compte le travail de mémoire des anciens requis et leurs représentations. Le recours massif au travail des étrangers, d'abord considéré comme un danger pour la sécurité interne du Reich, finit par s'imposer à lui comme une condition de sa survie.
Au fil des étapes de ce recrutement, de l'appel aux volontaires à la réquisition forcée en passant par la Relève des prisonniers de guerre, le gouvernement de Vichy s'est progressivement engagé dans une collaboration au profit des intérêts allemands. Les archives françaises et allemandes, une étude statistique ainsi que l'analyse des témoignages oraux permettent de porter un regard détaillé sur la vie quotidienne au camp, en ville et au travail, sur la surveillance policière et les mesures disciplinaires, sur l'encadrement et la propagande, ainsi que sur le statut des travailleurs civils requis.
Dans les usines allemandes, coexistaient des éléments d'accommodement et de conflictualité. Une partie originale est consacrée aux perceptions et comportements des requis du travail à l'égard de leurs compatriotes (prisonniers de guerre, volontaires, femmes françaises, déportés concentrationnaires), des autres étrangers (travailleurs de l'Ouest, internés militaires italiens, Polonais et Soviétiques) et des Allemands (employeurs, policiers, collègues de travail et femmes allemandes).
Enfin, le livre s'intéresse à la Libération et au retour, puis au long combat des anciens requis pour obtenir la reconnaissance d'un statut de victimes du nazisme, enfin accordé en 2008.
Au fil des étapes de ce recrutement, de l'appel aux volontaires à la réquisition forcée en passant par la Relève des prisonniers de guerre, le gouvernement de Vichy s'est progressivement engagé dans une collaboration au profit des intérêts allemands. Les archives françaises et allemandes, une étude statistique ainsi que l'analyse des témoignages oraux permettent de porter un regard détaillé sur la vie quotidienne au camp, en ville et au travail, sur la surveillance policière et les mesures disciplinaires, sur l'encadrement et la propagande, ainsi que sur le statut des travailleurs civils requis.
Dans les usines allemandes, coexistaient des éléments d'accommodement et de conflictualité. Une partie originale est consacrée aux perceptions et comportements des requis du travail à l'égard de leurs compatriotes (prisonniers de guerre, volontaires, femmes françaises, déportés concentrationnaires), des autres étrangers (travailleurs de l'Ouest, internés militaires italiens, Polonais et Soviétiques) et des Allemands (employeurs, policiers, collègues de travail et femmes allemandes).
Enfin, le livre s'intéresse à la Libération et au retour, puis au long combat des anciens requis pour obtenir la reconnaissance d'un statut de victimes du nazisme, enfin accordé en 2008.
L'historiographie ne s'intéresse que depuis peu à la réquisition des travailleurs civils, en dépit de l'ampleur du phénomène, de son importance dans la collaboration d'État et de son rôle dans le développement de la Résistance. Cette étude aborde la question dans une démarche d'histoire critique qui prend en compte le travail de mémoire des anciens requis et leurs représentations. Le recours massif au travail des étrangers, d'abord considéré comme un danger pour la sécurité interne du Reich, finit par s'imposer à lui comme une condition de sa survie.
Au fil des étapes de ce recrutement, de l'appel aux volontaires à la réquisition forcée en passant par la Relève des prisonniers de guerre, le gouvernement de Vichy s'est progressivement engagé dans une collaboration au profit des intérêts allemands. Les archives françaises et allemandes, une étude statistique ainsi que l'analyse des témoignages oraux permettent de porter un regard détaillé sur la vie quotidienne au camp, en ville et au travail, sur la surveillance policière et les mesures disciplinaires, sur l'encadrement et la propagande, ainsi que sur le statut des travailleurs civils requis.
Dans les usines allemandes, coexistaient des éléments d'accommodement et de conflictualité. Une partie originale est consacrée aux perceptions et comportements des requis du travail à l'égard de leurs compatriotes (prisonniers de guerre, volontaires, femmes françaises, déportés concentrationnaires), des autres étrangers (travailleurs de l'Ouest, internés militaires italiens, Polonais et Soviétiques) et des Allemands (employeurs, policiers, collègues de travail et femmes allemandes).
Enfin, le livre s'intéresse à la Libération et au retour, puis au long combat des anciens requis pour obtenir la reconnaissance d'un statut de victimes du nazisme, enfin accordé en 2008.
Au fil des étapes de ce recrutement, de l'appel aux volontaires à la réquisition forcée en passant par la Relève des prisonniers de guerre, le gouvernement de Vichy s'est progressivement engagé dans une collaboration au profit des intérêts allemands. Les archives françaises et allemandes, une étude statistique ainsi que l'analyse des témoignages oraux permettent de porter un regard détaillé sur la vie quotidienne au camp, en ville et au travail, sur la surveillance policière et les mesures disciplinaires, sur l'encadrement et la propagande, ainsi que sur le statut des travailleurs civils requis.
Dans les usines allemandes, coexistaient des éléments d'accommodement et de conflictualité. Une partie originale est consacrée aux perceptions et comportements des requis du travail à l'égard de leurs compatriotes (prisonniers de guerre, volontaires, femmes françaises, déportés concentrationnaires), des autres étrangers (travailleurs de l'Ouest, internés militaires italiens, Polonais et Soviétiques) et des Allemands (employeurs, policiers, collègues de travail et femmes allemandes).
Enfin, le livre s'intéresse à la Libération et au retour, puis au long combat des anciens requis pour obtenir la reconnaissance d'un statut de victimes du nazisme, enfin accordé en 2008.