Dans la grande nuit des temps

Par : Antonio Muñoz Molina
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages768
  • FormatePub
  • ISBN978-2-02-107429-1
  • EAN9782021074291
  • Date de parution25/10/2018
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille17 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLe Seuil
  • TraducteurPhilippe Bataillon

Résumé

À la fin de 1936, Ignacio Abel, architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte l'escalier de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Hanté par les récriminations de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita, il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine. L'auteur le regarde prendre le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l'Hudson, Reinheberg, et reconstruit au cours d'un époustouflant va-et-vient dans le temps la vie d'Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène rétrograde et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques.
Au long de ces mille pages d'amour et de guerre, les personnages de fiction mêlent leur vie à celle des hommes politiques et des écrivains de l'époque. Dans ce chef-d'ouvre intimiste et charnel, Antonio Muñoz Molina fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine. Traduit de l'espagnol par Philippe Bataillon Né à Ubeda, espagne, en 1956, Antonio Munoz Molina est l'un des plus grands écrivains de langue espagnole.
Son oeuvre romanesque, réunie au éditions du Seuil, a reçu de nombreux prix littéraires en Espagne, dont le Prix national de littérature. et en France le Prix Femina étranger. Il est membre de la Real Academia Espanola.
À la fin de 1936, Ignacio Abel, architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte l'escalier de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Hanté par les récriminations de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita, il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine. L'auteur le regarde prendre le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l'Hudson, Reinheberg, et reconstruit au cours d'un époustouflant va-et-vient dans le temps la vie d'Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène rétrograde et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques.
Au long de ces mille pages d'amour et de guerre, les personnages de fiction mêlent leur vie à celle des hommes politiques et des écrivains de l'époque. Dans ce chef-d'ouvre intimiste et charnel, Antonio Muñoz Molina fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine. Traduit de l'espagnol par Philippe Bataillon Né à Ubeda, espagne, en 1956, Antonio Munoz Molina est l'un des plus grands écrivains de langue espagnole.
Son oeuvre romanesque, réunie au éditions du Seuil, a reçu de nombreux prix littéraires en Espagne, dont le Prix national de littérature. et en France le Prix Femina étranger. Il est membre de la Real Academia Espanola.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Eblouissant !
Se perdre dans cet immense roman, d'une richesse inouïe, est une expérience que je souhaite aux futurs lecteurs. De la GRANDE Littérature.
Se perdre dans cet immense roman, d'une richesse inouïe, est une expérience que je souhaite aux futurs lecteurs. De la GRANDE Littérature.
critique
Une seule lecture ne m'a pas permis d'en découvrir toute la richesse et la complexité. C'est l'histoire d'Ignaco Abel. On le rencontre dans une gare. Il part à la recherche de sa maîtresse : Judith. A travers ce voyage, il évoque son passé avec sa femme Adela, ses enfants, sa famille et aussi la guerre en Espagne. L'être humain est une glaise pour raconter l'histoire d'un homme tourmenté, pétri de doutes, à la recherche de l'amour, dans une Histoire explosive, sanglante où l'homme s'efface pour le pouvoir et la raison d'état. C'est écrit avec beaucoup de détails et de retours en arrière ce qui peut être dérangeant pour le lecteur qui ne peut lire le livre d'une traite.
Une seule lecture ne m'a pas permis d'en découvrir toute la richesse et la complexité. C'est l'histoire d'Ignaco Abel. On le rencontre dans une gare. Il part à la recherche de sa maîtresse : Judith. A travers ce voyage, il évoque son passé avec sa femme Adela, ses enfants, sa famille et aussi la guerre en Espagne. L'être humain est une glaise pour raconter l'histoire d'un homme tourmenté, pétri de doutes, à la recherche de l'amour, dans une Histoire explosive, sanglante où l'homme s'efface pour le pouvoir et la raison d'état. C'est écrit avec beaucoup de détails et de retours en arrière ce qui peut être dérangeant pour le lecteur qui ne peut lire le livre d'une traite.
On s'ennuie...
New-York, 1936. Après des jours d'attente et d'incertitude, Ignacio Abel prend un train qui va le conduire à Rhineberg où un poste l'attend à l'université. Il a fui l'Espagne en guerre pour trouver refuge aux Etats-Unis où il espère bien retrouver la trace de Judith Biely, la femme qu'il aime et qui a été sa maîtresse à Madrid avant de disparaître. Mais Ignacio n'est plus le même homme. L'architecte reconnu qui portait beau a cédé la place à un exilé aux chaussures élimées. L'époux respectable a laissé la place à un homme adultérin éperdu d'amour. Le père de famille a abandonné ses enfants dans un pays en guerre. Le démocrate, socialiste modéré a laissé tomber la guerre, les idéaux, ses amis, sa patrie pour chercher la sécurité des Etats-Unis. Ignacio Abel, personnage central du roman, est un homme qui n'est jamais tout à fait à sa place. Enfant déjà, il était trop frêle physiquement et trop brillant intellectuellement pour suivre les traces de son père maçon. Plus tard, il se marie au-dessus de sa condition et doit composer avec une belle-famille dont il n'aime ni les idées ni les valeurs. Brillant architecte, il mène une vie bourgeoise en contradiction totale avec ses idées politiques et son milieu d'origine. Mais au-delà de cela, ce qui le caractérise vraiment, c'est son égoïsme abyssal et son aveuglement à tout ce qui l'entoure. Peu lui importent le désespoir d'une épouse folle d'amour, l'inquiétude d'un beau-père confiant, les craintes d'un fils bouleversé, peu lui importe même le chaos dans lequel son pays plonge peu à peu, Ignacio est tout à sa passion pour une jeune et belle américaine et sa seule obsession est de la voir encore et encore dans la miteuse maison de rendez-vous qui abrite leurs amours clandestines. Cette passion peut-elle excuser ses lâchetés, ses trahisons? Quoi qu'il en soit, il est soit pathétique, soit énervant mais jamais attachant et j'ai vraiment eu du mal à suivre ses pensées tout au long du livre. J'ai peiné à le terminer, tant les 400 premières pages m'ont ennuyée. L'écriture d'Antonio MUÑOZ MOLINA n'y est pas étrangère d'ailleurs. Son souci du détail, même le plus infime, ses phrases longues comme un jour sans pain, ses descriptions cliniques de la passion amoureuse, ne facilitent pas la lecture. L'abandon rôdait mais j'ai bien fait de m'accrocher, les 350 dernières pages valent le détour. Et si Ignacio Abel reste un personnage peu sympathique, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour sa femme Adela et pour ses jeunes espagnols qui partent au front, idéalistes inconscients du danger, mal équipés et mal préparés face à l'armée de Franco prête à les décimer. Bref, un avis en demi-teinte pour un livre assez difficile d'accès.
New-York, 1936. Après des jours d'attente et d'incertitude, Ignacio Abel prend un train qui va le conduire à Rhineberg où un poste l'attend à l'université. Il a fui l'Espagne en guerre pour trouver refuge aux Etats-Unis où il espère bien retrouver la trace de Judith Biely, la femme qu'il aime et qui a été sa maîtresse à Madrid avant de disparaître. Mais Ignacio n'est plus le même homme. L'architecte reconnu qui portait beau a cédé la place à un exilé aux chaussures élimées. L'époux respectable a laissé la place à un homme adultérin éperdu d'amour. Le père de famille a abandonné ses enfants dans un pays en guerre. Le démocrate, socialiste modéré a laissé tomber la guerre, les idéaux, ses amis, sa patrie pour chercher la sécurité des Etats-Unis. Ignacio Abel, personnage central du roman, est un homme qui n'est jamais tout à fait à sa place. Enfant déjà, il était trop frêle physiquement et trop brillant intellectuellement pour suivre les traces de son père maçon. Plus tard, il se marie au-dessus de sa condition et doit composer avec une belle-famille dont il n'aime ni les idées ni les valeurs. Brillant architecte, il mène une vie bourgeoise en contradiction totale avec ses idées politiques et son milieu d'origine. Mais au-delà de cela, ce qui le caractérise vraiment, c'est son égoïsme abyssal et son aveuglement à tout ce qui l'entoure. Peu lui importent le désespoir d'une épouse folle d'amour, l'inquiétude d'un beau-père confiant, les craintes d'un fils bouleversé, peu lui importe même le chaos dans lequel son pays plonge peu à peu, Ignacio est tout à sa passion pour une jeune et belle américaine et sa seule obsession est de la voir encore et encore dans la miteuse maison de rendez-vous qui abrite leurs amours clandestines. Cette passion peut-elle excuser ses lâchetés, ses trahisons? Quoi qu'il en soit, il est soit pathétique, soit énervant mais jamais attachant et j'ai vraiment eu du mal à suivre ses pensées tout au long du livre. J'ai peiné à le terminer, tant les 400 premières pages m'ont ennuyée. L'écriture d'Antonio MUÑOZ MOLINA n'y est pas étrangère d'ailleurs. Son souci du détail, même le plus infime, ses phrases longues comme un jour sans pain, ses descriptions cliniques de la passion amoureuse, ne facilitent pas la lecture. L'abandon rôdait mais j'ai bien fait de m'accrocher, les 350 dernières pages valent le détour. Et si Ignacio Abel reste un personnage peu sympathique, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour sa femme Adela et pour ses jeunes espagnols qui partent au front, idéalistes inconscients du danger, mal équipés et mal préparés face à l'armée de Franco prête à les décimer. Bref, un avis en demi-teinte pour un livre assez difficile d'accès.
Tes pas dans l'escalier
4/5
Antonio Muñoz Molina
E-book
7,99 €
No te veré morir
Antonio Muñoz Molina
Grand Format
23,20 €
Beatus Ille
Antonio Muñoz Molina
Poche
11,60 €
Image Placeholder
4/5
Antonio Muñoz Molina
Poche
8,40 €
L'Hiver à Lisbonne
Antonio Muñoz Molina
Poche
8,40 €