Daniel Halévy

Par : Sébastien-Yves Laurent

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  • Nombre de pages608
  • FormatePub
  • ISBN2-246-60689-6
  • EAN9782246606895
  • Date de parution14/02/2001
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille673 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Daniel Halévy naît en 1870 dans une famille de juifs bavarois installés en France au moment de la Révolution française, et qui s'agrégea au XIXème siècle à la bourgeoisie protestante libérale parisienne. C'est un judaïsme laïque et libéral, assimilé, qui sera transmis à Daniel par son père, librettiste d'Offenbach puis romancier élu à l'Académie française. Au lycée Condorcet, Daniel Halévy fonde avec Proust groupes et revues, tandis que dans le salon familial, il fait la connaissance de Barrès, Gide ou Henri de Régnier.
Il découvre Nietszche dont il devient le premier traducteur et le premier biographe, délaissant le dilettantisme lycéen pour entamer une véritable carrière littéraire. C'est également à cette époque que s'affirme son goût pour l'engagement politique : tenant d'un socialisme hétérodoxe, antimatérialiste et antiparlementariste, partisan de l'autonomie ouvrière et du principe coopératif, il sera l'un des fondateurs des Universités Populaires puis de l'Enseignement Mutuel. Halévy est parmi les premiers dreyfusards.
L'attitude de la classe politique et de la presse, en majorité antidreyfusarde, mais aussi la position des républicains, ne fera que conforter chez Halévy son antiparlementarisme. Sa rencontre avec Charles Péguy en 1900, sa collaboration aux célèbres Cahiers de la Quinzaine, consacrent le retour de Halévy à des écrits plus littéraires. Les années d'entre-deux-guerre marquent l'apogée de sa carrière comme critique, essayiste et journaliste, mais aussi comme éditeur : en 1920, il fonde chez Grasset les Cahiers Verts qu'il dirigera pendant treize ans - il publie alors, parmi d'autres, Maurois, Malraux, Mauriac, Benda, Guilloux, Giono ou Montherlant...
C'est aussi dans ces années que, déçu par les libéraux et inquiet de l'avenir de la civilisation européenne, il se rapproche nettement de la droite maurassienne. Après sa critique de la Troisième République (La République des ducs, La Fin des notables), c'est finalement l'ensemble de l'oeuvre républicaine qu'il met en cause. Cette évolution idéologique dans l'entre-deux-guerre le conduira à soutenir le gouvernement de Vichy et la Révolution nationale dès les premiers jours de l'armistice.
Halévy meurt en 1962, après avoir échoué une deuxième fois à entrer à l'Académie française.
Daniel Halévy naît en 1870 dans une famille de juifs bavarois installés en France au moment de la Révolution française, et qui s'agrégea au XIXème siècle à la bourgeoisie protestante libérale parisienne. C'est un judaïsme laïque et libéral, assimilé, qui sera transmis à Daniel par son père, librettiste d'Offenbach puis romancier élu à l'Académie française. Au lycée Condorcet, Daniel Halévy fonde avec Proust groupes et revues, tandis que dans le salon familial, il fait la connaissance de Barrès, Gide ou Henri de Régnier.
Il découvre Nietszche dont il devient le premier traducteur et le premier biographe, délaissant le dilettantisme lycéen pour entamer une véritable carrière littéraire. C'est également à cette époque que s'affirme son goût pour l'engagement politique : tenant d'un socialisme hétérodoxe, antimatérialiste et antiparlementariste, partisan de l'autonomie ouvrière et du principe coopératif, il sera l'un des fondateurs des Universités Populaires puis de l'Enseignement Mutuel. Halévy est parmi les premiers dreyfusards.
L'attitude de la classe politique et de la presse, en majorité antidreyfusarde, mais aussi la position des républicains, ne fera que conforter chez Halévy son antiparlementarisme. Sa rencontre avec Charles Péguy en 1900, sa collaboration aux célèbres Cahiers de la Quinzaine, consacrent le retour de Halévy à des écrits plus littéraires. Les années d'entre-deux-guerre marquent l'apogée de sa carrière comme critique, essayiste et journaliste, mais aussi comme éditeur : en 1920, il fonde chez Grasset les Cahiers Verts qu'il dirigera pendant treize ans - il publie alors, parmi d'autres, Maurois, Malraux, Mauriac, Benda, Guilloux, Giono ou Montherlant...
C'est aussi dans ces années que, déçu par les libéraux et inquiet de l'avenir de la civilisation européenne, il se rapproche nettement de la droite maurassienne. Après sa critique de la Troisième République (La République des ducs, La Fin des notables), c'est finalement l'ensemble de l'oeuvre républicaine qu'il met en cause. Cette évolution idéologique dans l'entre-deux-guerre le conduira à soutenir le gouvernement de Vichy et la Révolution nationale dès les premiers jours de l'armistice.
Halévy meurt en 1962, après avoir échoué une deuxième fois à entrer à l'Académie française.
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