Cultures & conflits N° 69, Printemps 200
Xénophobie de gouvernement, nationalisme d'Etat
Par : , , , Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages202
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-19396-3
- EAN9782296193963
- Date de parution01/05/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille11 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La création d'un ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration, en 2007, a fait franchir à la France un seuil symbolique dans la transformation de sa culture politique. L'événement puise cependant ses racines dans une histoire déjà longue : celle du fait colonial et de la relation à l'indigène, des effets politiques de la décolonisation sur la métropole, de la genèse des politiques anti-migratoires, du retournement des politiques du droit d'asile contre les exilés, des recompositions du champ politique et des consensus construits au sein des élites...
Au cours de cette histoire, se forme une xénophobie de gouvernement exprimée par les actes et discours d'autorités publiques qui désignent l'étranger comme un problème, un risque ou une menace et activent ainsi d'autres formes de xénophobie. Le nationalisme d'État incarné par le nouveau ministère apparaît comme un résultat de cette histoire au long cours.
Au cours de cette histoire, se forme une xénophobie de gouvernement exprimée par les actes et discours d'autorités publiques qui désignent l'étranger comme un problème, un risque ou une menace et activent ainsi d'autres formes de xénophobie. Le nationalisme d'État incarné par le nouveau ministère apparaît comme un résultat de cette histoire au long cours.
La création d'un ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration, en 2007, a fait franchir à la France un seuil symbolique dans la transformation de sa culture politique. L'événement puise cependant ses racines dans une histoire déjà longue : celle du fait colonial et de la relation à l'indigène, des effets politiques de la décolonisation sur la métropole, de la genèse des politiques anti-migratoires, du retournement des politiques du droit d'asile contre les exilés, des recompositions du champ politique et des consensus construits au sein des élites...
Au cours de cette histoire, se forme une xénophobie de gouvernement exprimée par les actes et discours d'autorités publiques qui désignent l'étranger comme un problème, un risque ou une menace et activent ainsi d'autres formes de xénophobie. Le nationalisme d'État incarné par le nouveau ministère apparaît comme un résultat de cette histoire au long cours.
Au cours de cette histoire, se forme une xénophobie de gouvernement exprimée par les actes et discours d'autorités publiques qui désignent l'étranger comme un problème, un risque ou une menace et activent ainsi d'autres formes de xénophobie. Le nationalisme d'État incarné par le nouveau ministère apparaît comme un résultat de cette histoire au long cours.