"Cueilleuse de thé" de Jeanne-Marie Sauvage-Avit est un très bon roman. Il aurait incontestablement pu être plus prenant, s'il n'avait pas cet aspect trop documentaire, ni étalage des connaissances de l'auteure sur l'Inde et la place des femmes. Mais c'est pourtant ce qu'il y a de plus intéressant ! Le lecteur ressort enrichi par sa lecture, peut-être moins dépaysé qu'il l'espérait - les paysages de l'Inde ne sont pas assez mis en valeur -, mais conscient d'en savoir un peu plus sur la culture hindouiste et la place des femmes, dans la société et la famille. L'histoire tente de donner de l'espoir en envoyant Sheimlaheila à Londres, mais le scénario ne peut se débarrasser du cliché de l'immigrée qui se fait exploiter - tout comme dans son pays -, par des Anglais qui l’infantilisent ; et donc, la méprise. D'ailleurs, Sheimlaheila ne cessera de répéter que finalement, c'est comme en Inde...
Enfin, les personnes qu'elle rencontre ne sont pas toutes attachantes. La famille de la vieille dame est agaçante et elle-même, en raison de sa maladie, peut vite devenir insupportable ! Les hommes qu'elle rencontre sont davantage attirés par son parfum d’exotisme, ce qui est dérangeant et le lecteur ne ressent pas de réelle passion entre eux. Certaines scènes sont redondantes, sans importance et n'apportent pas d'action à l'histoire. Heureusement, le lecteur alterne entre les passages en Angleterre et en Inde, ce qui apporte du rythme à l'ensemble. Néanmoins, ce livre n'est pas aussi bouleversant, émouvant et dépaysant que prévu - et surtout pas romantique ! Le lecteur peut alors tout aussi bien en garder un riche souvenir, digne d'un documentaire, saupoudré d'inévitables clichés... Ce qui ne nous empêchera pas de découvrir les autres romans de l'auteure, très prometteurs !
"Cueilleuse de thé" de Jeanne-Marie Sauvage-Avit est un très bon roman. Il aurait incontestablement pu être plus prenant, s'il n'avait pas cet aspect trop documentaire, ni étalage des connaissances de l'auteure sur l'Inde et la place des femmes. Mais c'est pourtant ce qu'il y a de plus intéressant ! Le lecteur ressort enrichi par sa lecture, peut-être moins dépaysé qu'il l'espérait - les paysages de l'Inde ne sont pas assez mis en valeur -, mais conscient d'en savoir un peu plus sur la culture hindouiste et la place des femmes, dans la société et la famille. L'histoire tente de donner de l'espoir en envoyant Sheimlaheila à Londres, mais le scénario ne peut se débarrasser du cliché de l'immigrée qui se fait exploiter - tout comme dans son pays -, par des Anglais qui l’infantilisent ; et donc, la méprise. D'ailleurs, Sheimlaheila ne cessera de répéter que finalement, c'est comme en Inde...
Enfin, les personnes qu'elle rencontre ne sont pas toutes attachantes. La famille de la vieille dame est agaçante et elle-même, en raison de sa maladie, peut vite devenir insupportable ! Les hommes qu'elle rencontre sont davantage attirés par son parfum d’exotisme, ce qui est dérangeant et le lecteur ne ressent pas de réelle passion entre eux. Certaines scènes sont redondantes, sans importance et n'apportent pas d'action à l'histoire. Heureusement, le lecteur alterne entre les passages en Angleterre et en Inde, ce qui apporte du rythme à l'ensemble. Néanmoins, ce livre n'est pas aussi bouleversant, émouvant et dépaysant que prévu - et surtout pas romantique ! Le lecteur peut alors tout aussi bien en garder un riche souvenir, digne d'un documentaire, saupoudré d'inévitables clichés... Ce qui ne nous empêchera pas de découvrir les autres romans de l'auteure, très prometteurs !