Autant dire que le contexte est intriguant. De fait, la brutalité des combats est présente dans les esprits par les blessures et le souvenir des morts. Pourtant, au premier abord, le cadre propose un huis clos dans le manoir-prison, qui éloignait en quelque sorte la réalité du conflit mondial. Par conséquent, bien que l'ambiance soit tendue, je n'ai pas vraiment ressenti cette guerre comme telle. Pas au début en tout cas. Puis un personnage débarque inopinément, incarnant au possible la violence nazie. Un homme exécrable, dont la venue a le mérite de relancer un peu l'intrigue.
Le récit n'est pas plat, mais comme je le disais, la peur est à peine présente, tous semblent dans l'attente de la fin, car Allemands, Anglais ou Américains, ils ont conscience du dénouement qui se profile. Par chance pour eux – si je puis dire – l'atmosphère du lieu n'est pas lourde, cela m'a un gênée, car c'était trop décalé avec la gravité des événements. Leur relation n'en est pas plus facile, et j'étais curieuse de voir comment les auteurs avaient fomenté leurs interactions, l'escrime aidant. La charge émotionnelle des personnages saute aux yeux.
L'histoire d'amour est vraiment belle, tout en finesse et pudeur, impression liée à l'époque et au lieu bien sûr. La profondeur de leurs sentiments est exacerbée par le contexte historique qui en fait des ennemis. Eux ne cherchent qu'à survivre et s'en sortir, à s'aimer malgré leur genre, leurs nationalités, dans une société qui semble les narguer : les mettant sciemment sur le même chemin tout en jugeant leurs comportements décadents.
Autant dire que le contexte est intriguant. De fait, la brutalité des combats est présente dans les esprits par les blessures et le souvenir des morts. Pourtant, au premier abord, le cadre propose un huis clos dans le manoir-prison, qui éloignait en quelque sorte la réalité du conflit mondial. Par conséquent, bien que l'ambiance soit tendue, je n'ai pas vraiment ressenti cette guerre comme telle. Pas au début en tout cas. Puis un personnage débarque inopinément, incarnant au possible la violence nazie. Un homme exécrable, dont la venue a le mérite de relancer un peu l'intrigue.
Le récit n'est pas plat, mais comme je le disais, la peur est à peine présente, tous semblent dans l'attente de la fin, car Allemands, Anglais ou Américains, ils ont conscience du dénouement qui se profile. Par chance pour eux – si je puis dire – l'atmosphère du lieu n'est pas lourde, cela m'a un gênée, car c'était trop décalé avec la gravité des événements. Leur relation n'en est pas plus facile, et j'étais curieuse de voir comment les auteurs avaient fomenté leurs interactions, l'escrime aidant. La charge émotionnelle des personnages saute aux yeux.
L'histoire d'amour est vraiment belle, tout en finesse et pudeur, impression liée à l'époque et au lieu bien sûr. La profondeur de leurs sentiments est exacerbée par le contexte historique qui en fait des ennemis. Eux ne cherchent qu'à survivre et s'en sortir, à s'aimer malgré leur genre, leurs nationalités, dans une société qui semble les narguer : les mettant sciemment sur le même chemin tout en jugeant leurs comportements décadents.