Crimes et délits dans la vallée du fleuve Sénégal de 1810 à 1970
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- Nombre de pages436
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-24026-1
- EAN9782296240261
- Date de parution01/02/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierOusseynou Faye
Résumé
Avec ce livre de Daha Chérif Ba, l'on est en présence d'un discours qui renseigne avant tout sur l'attention accordée à la vallée du fleuve Sénégal par les (entrepreneurs) politiques, les " experts du développement ", les chercheurs en sciences sociales, etc... Mais la vallée du fleuve Sénégal retient aussi l'attention à cause de son statut de foyer de départ migratoire ancien et dynamique... Elle se donne également à lire dans la littérature savante comme un lieu de mémoire riche de ses micro-restes archéologiques, de ses gestes et de ses paroles secrètes, sacrées et magiques...
Mais, cette image savante ou sacralisée ne doit pas faire perdre de vue la prégnance de celle-ci, prosaïque, qui fait de la vallée du fleuve Sénégal une terre d'élection des figures criminalisées du Maure, du boisselier lawbe et du berger peul. Il importe de souligner l'épaisseur historique du stigmate qui fait de ce biotope un lieu de (re)production de la violence (notamment acquisitive et ludique), de fabrication et de diffusion d'" identités explosives ", de manifestation des formes d'éloge de l'altérité et de l'irréductibilité...
Ce livre éclaire sur la cartographie du crime en distinguant comme lieux de déroulement du conflit avec la loi, outre les établissements humains (hameaux, villages, villes éclatées en centre-ville et en " banlieues "), les différents biotopes, affluents et défluents du fleuve Sénégal. L'ingénierie du hors-la-loi en fait aussi des zones-refuges, des étapes de son parcours quotidien. Les auteurs de cette criminalité rurale et urbaine qui revendiquent des appartenances sociales différentes, des schèmes culturels souvent incompatibles, sont mus par des intérêts parfois antagoniques...
Ce livre rend davantage compte des tenants et aboutissants du crime de sang et du crime économique, dont l'emmêlement traduit la profondeur des divisions, l'intensité des désirs et la forte détermination des protagonistes. Ba montre que la confrontation avec le colonisateur s'est déroulée essentiellement au XXe siècle dans cet établissement humain où ce dernier élit domicile, accueille le hors-la-loi dit " indigène " pour l'enfermer et le punir dans ses prisons...
La référence au suicide, qui clôture les développements de Daha Chérif Ba, constitue, à elle seule, un motif suffisant pour lire cet ouvrage qui est un révélateur du drame humain porté par les gens du crime et par les gens du délit.
Mais, cette image savante ou sacralisée ne doit pas faire perdre de vue la prégnance de celle-ci, prosaïque, qui fait de la vallée du fleuve Sénégal une terre d'élection des figures criminalisées du Maure, du boisselier lawbe et du berger peul. Il importe de souligner l'épaisseur historique du stigmate qui fait de ce biotope un lieu de (re)production de la violence (notamment acquisitive et ludique), de fabrication et de diffusion d'" identités explosives ", de manifestation des formes d'éloge de l'altérité et de l'irréductibilité...
Ce livre éclaire sur la cartographie du crime en distinguant comme lieux de déroulement du conflit avec la loi, outre les établissements humains (hameaux, villages, villes éclatées en centre-ville et en " banlieues "), les différents biotopes, affluents et défluents du fleuve Sénégal. L'ingénierie du hors-la-loi en fait aussi des zones-refuges, des étapes de son parcours quotidien. Les auteurs de cette criminalité rurale et urbaine qui revendiquent des appartenances sociales différentes, des schèmes culturels souvent incompatibles, sont mus par des intérêts parfois antagoniques...
Ce livre rend davantage compte des tenants et aboutissants du crime de sang et du crime économique, dont l'emmêlement traduit la profondeur des divisions, l'intensité des désirs et la forte détermination des protagonistes. Ba montre que la confrontation avec le colonisateur s'est déroulée essentiellement au XXe siècle dans cet établissement humain où ce dernier élit domicile, accueille le hors-la-loi dit " indigène " pour l'enfermer et le punir dans ses prisons...
La référence au suicide, qui clôture les développements de Daha Chérif Ba, constitue, à elle seule, un motif suffisant pour lire cet ouvrage qui est un révélateur du drame humain porté par les gens du crime et par les gens du délit.
Avec ce livre de Daha Chérif Ba, l'on est en présence d'un discours qui renseigne avant tout sur l'attention accordée à la vallée du fleuve Sénégal par les (entrepreneurs) politiques, les " experts du développement ", les chercheurs en sciences sociales, etc... Mais la vallée du fleuve Sénégal retient aussi l'attention à cause de son statut de foyer de départ migratoire ancien et dynamique... Elle se donne également à lire dans la littérature savante comme un lieu de mémoire riche de ses micro-restes archéologiques, de ses gestes et de ses paroles secrètes, sacrées et magiques...
Mais, cette image savante ou sacralisée ne doit pas faire perdre de vue la prégnance de celle-ci, prosaïque, qui fait de la vallée du fleuve Sénégal une terre d'élection des figures criminalisées du Maure, du boisselier lawbe et du berger peul. Il importe de souligner l'épaisseur historique du stigmate qui fait de ce biotope un lieu de (re)production de la violence (notamment acquisitive et ludique), de fabrication et de diffusion d'" identités explosives ", de manifestation des formes d'éloge de l'altérité et de l'irréductibilité...
Ce livre éclaire sur la cartographie du crime en distinguant comme lieux de déroulement du conflit avec la loi, outre les établissements humains (hameaux, villages, villes éclatées en centre-ville et en " banlieues "), les différents biotopes, affluents et défluents du fleuve Sénégal. L'ingénierie du hors-la-loi en fait aussi des zones-refuges, des étapes de son parcours quotidien. Les auteurs de cette criminalité rurale et urbaine qui revendiquent des appartenances sociales différentes, des schèmes culturels souvent incompatibles, sont mus par des intérêts parfois antagoniques...
Ce livre rend davantage compte des tenants et aboutissants du crime de sang et du crime économique, dont l'emmêlement traduit la profondeur des divisions, l'intensité des désirs et la forte détermination des protagonistes. Ba montre que la confrontation avec le colonisateur s'est déroulée essentiellement au XXe siècle dans cet établissement humain où ce dernier élit domicile, accueille le hors-la-loi dit " indigène " pour l'enfermer et le punir dans ses prisons...
La référence au suicide, qui clôture les développements de Daha Chérif Ba, constitue, à elle seule, un motif suffisant pour lire cet ouvrage qui est un révélateur du drame humain porté par les gens du crime et par les gens du délit.
Mais, cette image savante ou sacralisée ne doit pas faire perdre de vue la prégnance de celle-ci, prosaïque, qui fait de la vallée du fleuve Sénégal une terre d'élection des figures criminalisées du Maure, du boisselier lawbe et du berger peul. Il importe de souligner l'épaisseur historique du stigmate qui fait de ce biotope un lieu de (re)production de la violence (notamment acquisitive et ludique), de fabrication et de diffusion d'" identités explosives ", de manifestation des formes d'éloge de l'altérité et de l'irréductibilité...
Ce livre éclaire sur la cartographie du crime en distinguant comme lieux de déroulement du conflit avec la loi, outre les établissements humains (hameaux, villages, villes éclatées en centre-ville et en " banlieues "), les différents biotopes, affluents et défluents du fleuve Sénégal. L'ingénierie du hors-la-loi en fait aussi des zones-refuges, des étapes de son parcours quotidien. Les auteurs de cette criminalité rurale et urbaine qui revendiquent des appartenances sociales différentes, des schèmes culturels souvent incompatibles, sont mus par des intérêts parfois antagoniques...
Ce livre rend davantage compte des tenants et aboutissants du crime de sang et du crime économique, dont l'emmêlement traduit la profondeur des divisions, l'intensité des désirs et la forte détermination des protagonistes. Ba montre que la confrontation avec le colonisateur s'est déroulée essentiellement au XXe siècle dans cet établissement humain où ce dernier élit domicile, accueille le hors-la-loi dit " indigène " pour l'enfermer et le punir dans ses prisons...
La référence au suicide, qui clôture les développements de Daha Chérif Ba, constitue, à elle seule, un motif suffisant pour lire cet ouvrage qui est un révélateur du drame humain porté par les gens du crime et par les gens du délit.