Créer du vivant. Sculpteurs et artistes dans l'Antiquité grecque
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- Nombre de pages382
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-2730-9
- EAN9782757427309
- Date de parution16/10/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPU du Septentrion
Résumé
Quelle place pour l'artisan et l'artiste dans la société grecque ancienne ? Ce livre revient sur un débat ancien et complexe à travers le cas des sculpteurs : leur carrière, de l'apprentissage à la pleine possession de leur art, le processus de création, de la commande à la livraison, et l'image que les sociétés antiques ont véhiculée d'eux. Si l'archéologie et l'anthropologie ont renouvelé les données depuis les années 1970, elles ont focalisé l'attention sur les sources matérielles et les activités de production.
Archéologue et historienne d'art formée à la philologie classique, l'auteur s'appuie sur le riche corpus des sources écrites : textes littéraires, souvent contradictoires, et inscriptions - comptes de chantiers, signatures, décrets honorifiques - qui donnent un éclairage différent, celui des réalités économiques et sociales, et nuancent la vision partiale du travail des artisans qu'offrent les philosophes.
Le prétendu mépris des Grecs pour les artisans et les artistes n'est qu'un fantasme de moraliste : de fait, les artistes jouissaient d'une considération importante, qui se traduisait dans la valeur marchande de leurs ouvres. Le livre propose ainsi une vision dynamique et moderne de l'artiste antique, loin du « primitivisme » qui a longtemps prévalu. Il revient sur le problème de la « construction » historique de la figure de l'artiste et montre que l'étude de l'image et de l'imaginaire de l'artisan constitue, au même titre que la documentation archéologique, un objet d'histoire.
Archéologue et historienne d'art formée à la philologie classique, l'auteur s'appuie sur le riche corpus des sources écrites : textes littéraires, souvent contradictoires, et inscriptions - comptes de chantiers, signatures, décrets honorifiques - qui donnent un éclairage différent, celui des réalités économiques et sociales, et nuancent la vision partiale du travail des artisans qu'offrent les philosophes.
Le prétendu mépris des Grecs pour les artisans et les artistes n'est qu'un fantasme de moraliste : de fait, les artistes jouissaient d'une considération importante, qui se traduisait dans la valeur marchande de leurs ouvres. Le livre propose ainsi une vision dynamique et moderne de l'artiste antique, loin du « primitivisme » qui a longtemps prévalu. Il revient sur le problème de la « construction » historique de la figure de l'artiste et montre que l'étude de l'image et de l'imaginaire de l'artisan constitue, au même titre que la documentation archéologique, un objet d'histoire.
Quelle place pour l'artisan et l'artiste dans la société grecque ancienne ? Ce livre revient sur un débat ancien et complexe à travers le cas des sculpteurs : leur carrière, de l'apprentissage à la pleine possession de leur art, le processus de création, de la commande à la livraison, et l'image que les sociétés antiques ont véhiculée d'eux. Si l'archéologie et l'anthropologie ont renouvelé les données depuis les années 1970, elles ont focalisé l'attention sur les sources matérielles et les activités de production.
Archéologue et historienne d'art formée à la philologie classique, l'auteur s'appuie sur le riche corpus des sources écrites : textes littéraires, souvent contradictoires, et inscriptions - comptes de chantiers, signatures, décrets honorifiques - qui donnent un éclairage différent, celui des réalités économiques et sociales, et nuancent la vision partiale du travail des artisans qu'offrent les philosophes.
Le prétendu mépris des Grecs pour les artisans et les artistes n'est qu'un fantasme de moraliste : de fait, les artistes jouissaient d'une considération importante, qui se traduisait dans la valeur marchande de leurs ouvres. Le livre propose ainsi une vision dynamique et moderne de l'artiste antique, loin du « primitivisme » qui a longtemps prévalu. Il revient sur le problème de la « construction » historique de la figure de l'artiste et montre que l'étude de l'image et de l'imaginaire de l'artisan constitue, au même titre que la documentation archéologique, un objet d'histoire.
Archéologue et historienne d'art formée à la philologie classique, l'auteur s'appuie sur le riche corpus des sources écrites : textes littéraires, souvent contradictoires, et inscriptions - comptes de chantiers, signatures, décrets honorifiques - qui donnent un éclairage différent, celui des réalités économiques et sociales, et nuancent la vision partiale du travail des artisans qu'offrent les philosophes.
Le prétendu mépris des Grecs pour les artisans et les artistes n'est qu'un fantasme de moraliste : de fait, les artistes jouissaient d'une considération importante, qui se traduisait dans la valeur marchande de leurs ouvres. Le livre propose ainsi une vision dynamique et moderne de l'artiste antique, loin du « primitivisme » qui a longtemps prévalu. Il revient sur le problème de la « construction » historique de la figure de l'artiste et montre que l'étude de l'image et de l'imaginaire de l'artisan constitue, au même titre que la documentation archéologique, un objet d'histoire.