Cosmos, magie et politique.. La musique ancienne de la Chine et du Japon
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- Nombre de pages199
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7351-1582-2
- EAN9782735115822
- Date de parution30/01/2013
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurÉditions de la Maison des scienc...
Résumé
La musique « élevée » prend son essor en Chine dès avant notre ère, se répand dans tout l'Extrême-Orient et se développe pendant plusieurs siècles. Étroitement liée au confucianisme et à son entreprise de régulation politique et sociale, l'élaboration de cette musique est rendue possible par le progrès de la pensée scientifique chinoise aux Ve-IIIe siècles avant notre ère. Dans les siècles qui suivent la Chine s'ouvre largement aux musiques venues des « Contrées occidentales » (Asie centrale, Inde, monde gréco-romain).
En même temps son influence s'étend vers le nord-est du continent asiatique, et jusqu'au Japon. La musique gagaku qui se développe dans ce pays à partir des VIe-VIIe siècles est une musique empruntée. Grâce au modèle chinois, le Japon échappe à la longue période d'élaboration de la théorie musicale qu'a connue la Chine, et à travers ce modèle il absorbe de nombreux éléments venus des « Contrées occidentales ».
L'analyse des structures musicales du gagaku aide à identifier ces diverses strates. Cette étude comparative nous invite donc à réfléchir sur la nature de transferts « culturels » générés par des impératifs politiques ainsi que sur les modalités de ces transferts entre pays au développement inégal, en même temps qu'elle éclaire l'évolution de l'art musical : une évolution procédant par étapes et ruptures, étroitement liée au progrès de la connaissance scientifique et de l'appréhension rationnelle du monde.
En même temps son influence s'étend vers le nord-est du continent asiatique, et jusqu'au Japon. La musique gagaku qui se développe dans ce pays à partir des VIe-VIIe siècles est une musique empruntée. Grâce au modèle chinois, le Japon échappe à la longue période d'élaboration de la théorie musicale qu'a connue la Chine, et à travers ce modèle il absorbe de nombreux éléments venus des « Contrées occidentales ».
L'analyse des structures musicales du gagaku aide à identifier ces diverses strates. Cette étude comparative nous invite donc à réfléchir sur la nature de transferts « culturels » générés par des impératifs politiques ainsi que sur les modalités de ces transferts entre pays au développement inégal, en même temps qu'elle éclaire l'évolution de l'art musical : une évolution procédant par étapes et ruptures, étroitement liée au progrès de la connaissance scientifique et de l'appréhension rationnelle du monde.
La musique « élevée » prend son essor en Chine dès avant notre ère, se répand dans tout l'Extrême-Orient et se développe pendant plusieurs siècles. Étroitement liée au confucianisme et à son entreprise de régulation politique et sociale, l'élaboration de cette musique est rendue possible par le progrès de la pensée scientifique chinoise aux Ve-IIIe siècles avant notre ère. Dans les siècles qui suivent la Chine s'ouvre largement aux musiques venues des « Contrées occidentales » (Asie centrale, Inde, monde gréco-romain).
En même temps son influence s'étend vers le nord-est du continent asiatique, et jusqu'au Japon. La musique gagaku qui se développe dans ce pays à partir des VIe-VIIe siècles est une musique empruntée. Grâce au modèle chinois, le Japon échappe à la longue période d'élaboration de la théorie musicale qu'a connue la Chine, et à travers ce modèle il absorbe de nombreux éléments venus des « Contrées occidentales ».
L'analyse des structures musicales du gagaku aide à identifier ces diverses strates. Cette étude comparative nous invite donc à réfléchir sur la nature de transferts « culturels » générés par des impératifs politiques ainsi que sur les modalités de ces transferts entre pays au développement inégal, en même temps qu'elle éclaire l'évolution de l'art musical : une évolution procédant par étapes et ruptures, étroitement liée au progrès de la connaissance scientifique et de l'appréhension rationnelle du monde.
En même temps son influence s'étend vers le nord-est du continent asiatique, et jusqu'au Japon. La musique gagaku qui se développe dans ce pays à partir des VIe-VIIe siècles est une musique empruntée. Grâce au modèle chinois, le Japon échappe à la longue période d'élaboration de la théorie musicale qu'a connue la Chine, et à travers ce modèle il absorbe de nombreux éléments venus des « Contrées occidentales ».
L'analyse des structures musicales du gagaku aide à identifier ces diverses strates. Cette étude comparative nous invite donc à réfléchir sur la nature de transferts « culturels » générés par des impératifs politiques ainsi que sur les modalités de ces transferts entre pays au développement inégal, en même temps qu'elle éclaire l'évolution de l'art musical : une évolution procédant par étapes et ruptures, étroitement liée au progrès de la connaissance scientifique et de l'appréhension rationnelle du monde.