Conseil de coopération du golfe. Une politique de puissance en trompe - l'oeil
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- Nombre de pages32
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-87291-047-2
- EAN9782872910472
- Date de parution24/02/2016
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurGRIP
Résumé
Depuis l'effondrement du régime de Saddam Hussein en 2003, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) est devenu le principal challenger de l'Iran sur la scène régionale. Porté par la montée en puissance militaire de l'Arabie saoudite, le CCG a développé une architecture de défense qui vise à garantir la stabilité des États membres ainsi qu'à contrer les éventuelles velléités de l'Iran d'étendre son influence dans la région.
L'affirmation du CCG sur la scène régionale a culminé en 2011 lorsque, àla tête de la Peninsula Shield Force (le bras armé de l'organisation), l'Arabie saoudite et les EAU ont conduit une intervention militaire et policière au Bahreïn.
Avec pour double objectif d'appuyer le régime allié dans ses opérations de répression contre les manifestants à majorité chiite, et de dissuader Téhéran d'en soutenir les éléments les plus subversifs. Pourtant, depuis 2011, l'action du CCG dans la sécurité régionale est restée marginale, tant à cause du déséquilibre du rapport de forces interne que des rivalités entre membres. À mesure que la compétition entre l'Iran et l'Arabie saoudite a pris de l'ampleur dans le contexte de l'éclatement des révolutions arabes, Oman a freiné les initiatives trop agressives du CCG envers Téhéran dans l'espoir de maintenir une bonne entente avec son voisin perse.
Pour preuve, la guerre menée contre les Houthistes au Yémen, qui implique cinq des six membres du CCG, se déroule dans le cadre d'une coalition ad hoc à laquelle Oman ne participe pas. L'avenir du CCG en tant qu'acteur de la sécurité régionale dépend notamment de la réussite des réformes institutionnelles initiées en 2013, qui prévoient en particulier la création d'un commandement militaire unifié.
Cette force représenterait un instrument militaire bien plus crédible que la Peninsula Shield Force dans le cadre du face-à-face avec l'Iran et ses alliés, mais reste tributaire des divergences d'intérêts nationaux entre les membres du CCG.
Avec pour double objectif d'appuyer le régime allié dans ses opérations de répression contre les manifestants à majorité chiite, et de dissuader Téhéran d'en soutenir les éléments les plus subversifs. Pourtant, depuis 2011, l'action du CCG dans la sécurité régionale est restée marginale, tant à cause du déséquilibre du rapport de forces interne que des rivalités entre membres. À mesure que la compétition entre l'Iran et l'Arabie saoudite a pris de l'ampleur dans le contexte de l'éclatement des révolutions arabes, Oman a freiné les initiatives trop agressives du CCG envers Téhéran dans l'espoir de maintenir une bonne entente avec son voisin perse.
Pour preuve, la guerre menée contre les Houthistes au Yémen, qui implique cinq des six membres du CCG, se déroule dans le cadre d'une coalition ad hoc à laquelle Oman ne participe pas. L'avenir du CCG en tant qu'acteur de la sécurité régionale dépend notamment de la réussite des réformes institutionnelles initiées en 2013, qui prévoient en particulier la création d'un commandement militaire unifié.
Cette force représenterait un instrument militaire bien plus crédible que la Peninsula Shield Force dans le cadre du face-à-face avec l'Iran et ses alliés, mais reste tributaire des divergences d'intérêts nationaux entre les membres du CCG.
Depuis l'effondrement du régime de Saddam Hussein en 2003, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) est devenu le principal challenger de l'Iran sur la scène régionale. Porté par la montée en puissance militaire de l'Arabie saoudite, le CCG a développé une architecture de défense qui vise à garantir la stabilité des États membres ainsi qu'à contrer les éventuelles velléités de l'Iran d'étendre son influence dans la région.
L'affirmation du CCG sur la scène régionale a culminé en 2011 lorsque, àla tête de la Peninsula Shield Force (le bras armé de l'organisation), l'Arabie saoudite et les EAU ont conduit une intervention militaire et policière au Bahreïn.
Avec pour double objectif d'appuyer le régime allié dans ses opérations de répression contre les manifestants à majorité chiite, et de dissuader Téhéran d'en soutenir les éléments les plus subversifs. Pourtant, depuis 2011, l'action du CCG dans la sécurité régionale est restée marginale, tant à cause du déséquilibre du rapport de forces interne que des rivalités entre membres. À mesure que la compétition entre l'Iran et l'Arabie saoudite a pris de l'ampleur dans le contexte de l'éclatement des révolutions arabes, Oman a freiné les initiatives trop agressives du CCG envers Téhéran dans l'espoir de maintenir une bonne entente avec son voisin perse.
Pour preuve, la guerre menée contre les Houthistes au Yémen, qui implique cinq des six membres du CCG, se déroule dans le cadre d'une coalition ad hoc à laquelle Oman ne participe pas. L'avenir du CCG en tant qu'acteur de la sécurité régionale dépend notamment de la réussite des réformes institutionnelles initiées en 2013, qui prévoient en particulier la création d'un commandement militaire unifié.
Cette force représenterait un instrument militaire bien plus crédible que la Peninsula Shield Force dans le cadre du face-à-face avec l'Iran et ses alliés, mais reste tributaire des divergences d'intérêts nationaux entre les membres du CCG.
Avec pour double objectif d'appuyer le régime allié dans ses opérations de répression contre les manifestants à majorité chiite, et de dissuader Téhéran d'en soutenir les éléments les plus subversifs. Pourtant, depuis 2011, l'action du CCG dans la sécurité régionale est restée marginale, tant à cause du déséquilibre du rapport de forces interne que des rivalités entre membres. À mesure que la compétition entre l'Iran et l'Arabie saoudite a pris de l'ampleur dans le contexte de l'éclatement des révolutions arabes, Oman a freiné les initiatives trop agressives du CCG envers Téhéran dans l'espoir de maintenir une bonne entente avec son voisin perse.
Pour preuve, la guerre menée contre les Houthistes au Yémen, qui implique cinq des six membres du CCG, se déroule dans le cadre d'une coalition ad hoc à laquelle Oman ne participe pas. L'avenir du CCG en tant qu'acteur de la sécurité régionale dépend notamment de la réussite des réformes institutionnelles initiées en 2013, qui prévoient en particulier la création d'un commandement militaire unifié.
Cette force représenterait un instrument militaire bien plus crédible que la Peninsula Shield Force dans le cadre du face-à-face avec l'Iran et ses alliés, mais reste tributaire des divergences d'intérêts nationaux entre les membres du CCG.





