Conflits Sud-Italiens et royaume normand (1016-1198)

Par : Michel Grenon

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  • Nombre de pages464
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21290-9
  • EAN9782296212909
  • Date de parution01/12/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille20 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierPierre Bouet

Résumé

Une cinquantaine d'années avant le débarquement de Guillaume le Conquérant sur les côtes anglaises, quelques Normands se trouvent en Italie du Sud. D'abord mercenaires ou brigands, mêlés aux luttes entre l'empire byzantin, les Lombards, la Papauté, les Sarrasins et l'empire germanique pour la possession de cette région et de ses richesses, ces Normands s'imposent grâce à leur talent guerrier. Dans un retournement politique inattendu, la Papauté âprement combattue désigne même le plus entreprenant d'entre eux, Robert Guiscard, duc de Pouille, de Calabre et de Sicile - alors que cette dernière reste à conquérir ! C'est à quelques journées de marche de Constantinople que l'intrépide Robert Guiscard meurt, au seuil d'une ultime conquête, après avoir battu les deux empereurs d'Occident et d'Orient.
Son fils Bohémond n'en reste pas là, qui se taille en Orient la principauté d'Antioche : deux siècles durant, elle survit au sein des Etats latins. Quant à son frère cadet, c'est Grand Comte d'une Sicile conquise sur les musulmans, installés depuis plus de deux siècles, qu'il finit. Enfin Roger II son neveu fonde un royaume qui, sous diverses formes, se maintint jusqu'au XIXe siècle : le Royaume Normand de Sicile.
Le royaume créé par Roger II reste un exemple exceptionnel pour son temps (et peut-être pour tous les temps) d'organisation volontariste et de syncrétisme ethnique entre Normands catholiques, Grecs orthodoxes et Arabo-Berbères musulmans, dont les vestiges artistiques et architecturaux nous éblouissent encore.
Une cinquantaine d'années avant le débarquement de Guillaume le Conquérant sur les côtes anglaises, quelques Normands se trouvent en Italie du Sud. D'abord mercenaires ou brigands, mêlés aux luttes entre l'empire byzantin, les Lombards, la Papauté, les Sarrasins et l'empire germanique pour la possession de cette région et de ses richesses, ces Normands s'imposent grâce à leur talent guerrier. Dans un retournement politique inattendu, la Papauté âprement combattue désigne même le plus entreprenant d'entre eux, Robert Guiscard, duc de Pouille, de Calabre et de Sicile - alors que cette dernière reste à conquérir ! C'est à quelques journées de marche de Constantinople que l'intrépide Robert Guiscard meurt, au seuil d'une ultime conquête, après avoir battu les deux empereurs d'Occident et d'Orient.
Son fils Bohémond n'en reste pas là, qui se taille en Orient la principauté d'Antioche : deux siècles durant, elle survit au sein des Etats latins. Quant à son frère cadet, c'est Grand Comte d'une Sicile conquise sur les musulmans, installés depuis plus de deux siècles, qu'il finit. Enfin Roger II son neveu fonde un royaume qui, sous diverses formes, se maintint jusqu'au XIXe siècle : le Royaume Normand de Sicile.
Le royaume créé par Roger II reste un exemple exceptionnel pour son temps (et peut-être pour tous les temps) d'organisation volontariste et de syncrétisme ethnique entre Normands catholiques, Grecs orthodoxes et Arabo-Berbères musulmans, dont les vestiges artistiques et architecturaux nous éblouissent encore.