Comte de Gabalis. Entretien sur les sciences secrètes

Par : Henri de Montfaucon de Villars
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  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-91054-3
  • EAN9782251910543
  • Date de parution09/11/2018
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille850 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Belles Lettres

Résumé

Le Comte de Gabalis, publié en 1670, est un petit chef-d'ouvre d'ironie et de malice. Divisé en cinq dialogues, il met en scène un profane et un initié. Le profane est le type même de l'« honnête homme » des comédies de Molière ; l'initié est un « cabaliste » (d'où son nom, Gabalis) venu des confins de l'Allemagne et de la Pologne. Ce personnage cherche à convaincre son interlocuteur de l'existence d'« esprits élémentaires », habitant les quatre éléments : les gnomes (esprits de la terre), les nymphes (esprits de l'eau), les sylphes (esprits de l'air) et les salamandres (esprits du feu).
Il explique que le plus haut devoir des adeptes de la « sainte cabale » est de s'unir charnellement à ces esprits pour leur conférer l'immortalité, car ils n'ont pas d'âme. Loin d'être séduit par ces révélations - tirées en réalité des idées de Paracelse - son interlocuteur, qui est bon catholique, ne voit dans ces esprits que des démons, et le comte lui paraît fort avancé sur la voie de la perdition.
Tout au long de cette satire de la crédulité et des superstitions, des questions plus philosophiques sont aussi abordées, comme celle de la croyance aux oracles. L'ouvrage de Montfaucon de Villars (1638-1673), paru anonymement, eut un grand succès, mais il fut aussitôt interdit et coûta à l'auteur sa carrière d'homme de lettres. Sa postérité fut marquée par un phénomène étonnant : alors que son but était manifestement de se moquer des héritiers de Paracelse, beaucoup de lecteurs le prirent au sérieux, comme s'il révélait de réels secrets sous le voile d'un divertissement.
Le Comte de Gabalis, publié en 1670, est un petit chef-d'ouvre d'ironie et de malice. Divisé en cinq dialogues, il met en scène un profane et un initié. Le profane est le type même de l'« honnête homme » des comédies de Molière ; l'initié est un « cabaliste » (d'où son nom, Gabalis) venu des confins de l'Allemagne et de la Pologne. Ce personnage cherche à convaincre son interlocuteur de l'existence d'« esprits élémentaires », habitant les quatre éléments : les gnomes (esprits de la terre), les nymphes (esprits de l'eau), les sylphes (esprits de l'air) et les salamandres (esprits du feu).
Il explique que le plus haut devoir des adeptes de la « sainte cabale » est de s'unir charnellement à ces esprits pour leur conférer l'immortalité, car ils n'ont pas d'âme. Loin d'être séduit par ces révélations - tirées en réalité des idées de Paracelse - son interlocuteur, qui est bon catholique, ne voit dans ces esprits que des démons, et le comte lui paraît fort avancé sur la voie de la perdition.
Tout au long de cette satire de la crédulité et des superstitions, des questions plus philosophiques sont aussi abordées, comme celle de la croyance aux oracles. L'ouvrage de Montfaucon de Villars (1638-1673), paru anonymement, eut un grand succès, mais il fut aussitôt interdit et coûta à l'auteur sa carrière d'homme de lettres. Sa postérité fut marquée par un phénomène étonnant : alors que son but était manifestement de se moquer des héritiers de Paracelse, beaucoup de lecteurs le prirent au sérieux, comme s'il révélait de réels secrets sous le voile d'un divertissement.