Comprendre le nazisme dans l'Allemagne des années zéro, 1945 - 1949
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- Nombre de pages390
- FormatePub
- ISBN2-7059-1560-5
- EAN9782705915605
- Date de parution01/01/1997
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille614 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
Comment les Allemands de l'après-guerre ont-ils géré le terrible enjeu de mémoire que constitue le nazisme ? Les historiens et autres spécialistes des sciences humaines s'accordent généralement à voir dans la « maîtrise du passé », c'est-à-dire la capacité de la société allemande à assumer le poids d'une histoire particulièrement culpabilisante, un phénomène d'ampleur croissante au fur et à mesure que l'on s'éloigne de 1945.
Alors que les années cinquante sont caractérisées par la propension au refoulement, les années quatre-vingt-dix accordent au contraire toute leur attention à l'horreur nazie. S'il est globalement convaincant, ce schéma présente cependant le grave inconvénient d'ignorer la période à bien des égards particulière qu'a été l'immédiat après-guerre. A l'ombre des ruines et de l'occupant, les intellectuels allemands se sont en effet mobilisés pour rendre compte du phénomène national-socialiste.
Dans des ouvrages et des revues largement diffusés, ils ont proposé à leurs compatriotes des schémas interprétatifs ambitieux, mettant en cause les déviances du passé allemand ou les ravages de la modernité. Cette méditation de grande ampleur sur le cadavre encore chaud du nazisme est un fascinant révélateur de l'imaginaire des élites à un moment charnière de l'histoire allemande. A l'aide des outils de l'histoire culturelle, cet ouvrage propose donc l'exploration d'une dimension peu connue de la mémoire du nazisme.
Alors que les années cinquante sont caractérisées par la propension au refoulement, les années quatre-vingt-dix accordent au contraire toute leur attention à l'horreur nazie. S'il est globalement convaincant, ce schéma présente cependant le grave inconvénient d'ignorer la période à bien des égards particulière qu'a été l'immédiat après-guerre. A l'ombre des ruines et de l'occupant, les intellectuels allemands se sont en effet mobilisés pour rendre compte du phénomène national-socialiste.
Dans des ouvrages et des revues largement diffusés, ils ont proposé à leurs compatriotes des schémas interprétatifs ambitieux, mettant en cause les déviances du passé allemand ou les ravages de la modernité. Cette méditation de grande ampleur sur le cadavre encore chaud du nazisme est un fascinant révélateur de l'imaginaire des élites à un moment charnière de l'histoire allemande. A l'aide des outils de l'histoire culturelle, cet ouvrage propose donc l'exploration d'une dimension peu connue de la mémoire du nazisme.
Comment les Allemands de l'après-guerre ont-ils géré le terrible enjeu de mémoire que constitue le nazisme ? Les historiens et autres spécialistes des sciences humaines s'accordent généralement à voir dans la « maîtrise du passé », c'est-à-dire la capacité de la société allemande à assumer le poids d'une histoire particulièrement culpabilisante, un phénomène d'ampleur croissante au fur et à mesure que l'on s'éloigne de 1945.
Alors que les années cinquante sont caractérisées par la propension au refoulement, les années quatre-vingt-dix accordent au contraire toute leur attention à l'horreur nazie. S'il est globalement convaincant, ce schéma présente cependant le grave inconvénient d'ignorer la période à bien des égards particulière qu'a été l'immédiat après-guerre. A l'ombre des ruines et de l'occupant, les intellectuels allemands se sont en effet mobilisés pour rendre compte du phénomène national-socialiste.
Dans des ouvrages et des revues largement diffusés, ils ont proposé à leurs compatriotes des schémas interprétatifs ambitieux, mettant en cause les déviances du passé allemand ou les ravages de la modernité. Cette méditation de grande ampleur sur le cadavre encore chaud du nazisme est un fascinant révélateur de l'imaginaire des élites à un moment charnière de l'histoire allemande. A l'aide des outils de l'histoire culturelle, cet ouvrage propose donc l'exploration d'une dimension peu connue de la mémoire du nazisme.
Alors que les années cinquante sont caractérisées par la propension au refoulement, les années quatre-vingt-dix accordent au contraire toute leur attention à l'horreur nazie. S'il est globalement convaincant, ce schéma présente cependant le grave inconvénient d'ignorer la période à bien des égards particulière qu'a été l'immédiat après-guerre. A l'ombre des ruines et de l'occupant, les intellectuels allemands se sont en effet mobilisés pour rendre compte du phénomène national-socialiste.
Dans des ouvrages et des revues largement diffusés, ils ont proposé à leurs compatriotes des schémas interprétatifs ambitieux, mettant en cause les déviances du passé allemand ou les ravages de la modernité. Cette méditation de grande ampleur sur le cadavre encore chaud du nazisme est un fascinant révélateur de l'imaginaire des élites à un moment charnière de l'histoire allemande. A l'aide des outils de l'histoire culturelle, cet ouvrage propose donc l'exploration d'une dimension peu connue de la mémoire du nazisme.