Commenter et philosopher à la Renaissance. Tradition universitaire, tradition humaniste

Par : Laurence Boulègue

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  • Nombre de pages314
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7574-1422-4
  • EAN9782757414224
  • Date de parution30/06/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

Le texte philosophique est un objet à part entière du vaste projet humaniste de restauration de la culture antique qui s'épanouit à partir du xve siècle en Italie et dans toute l'Europe. On ne saurait philosopher sans commenter. Si les trois grandes pratiques philologiques - éditer, traduire, commenter -, fondements de la démarche humaniste, restent les héritières des écoles anciennes et de l'université scolastique, le geste humaniste les renouvelle en apportant une rigueur méthodologique et une ouverture nouvelles.
De l'institution universitaire aux nouveaux centres du savoir, la frontière est poreuse et le commentaire philosophique se révèle le lieu privilégié de la rencontre de courants divers. C'est de la dialectique qui s'établit entre différentes approches que témoigne le commentaire philosophique à la Renaissance plutôt que d'une pratique radicalement différente et opposée. Le commentaire traditionnel n'en est pas moins infléchi, et s'élabore une nouvelle façon de philosopher : l'élargissement du corpus, les apports de la philologie et d'autres disciplines, l'ouverture à de nouveaux courants insufflent à la pratique du commentaire philosophique une remarquable plasticité.
Les études réunies dans le présent volume se proposent d'analyser la refondation humaniste de la philosophie antique par l'activité du commentaire tout au long des xve et xvie siècles.
Le texte philosophique est un objet à part entière du vaste projet humaniste de restauration de la culture antique qui s'épanouit à partir du xve siècle en Italie et dans toute l'Europe. On ne saurait philosopher sans commenter. Si les trois grandes pratiques philologiques - éditer, traduire, commenter -, fondements de la démarche humaniste, restent les héritières des écoles anciennes et de l'université scolastique, le geste humaniste les renouvelle en apportant une rigueur méthodologique et une ouverture nouvelles.
De l'institution universitaire aux nouveaux centres du savoir, la frontière est poreuse et le commentaire philosophique se révèle le lieu privilégié de la rencontre de courants divers. C'est de la dialectique qui s'établit entre différentes approches que témoigne le commentaire philosophique à la Renaissance plutôt que d'une pratique radicalement différente et opposée. Le commentaire traditionnel n'en est pas moins infléchi, et s'élabore une nouvelle façon de philosopher : l'élargissement du corpus, les apports de la philologie et d'autres disciplines, l'ouverture à de nouveaux courants insufflent à la pratique du commentaire philosophique une remarquable plasticité.
Les études réunies dans le présent volume se proposent d'analyser la refondation humaniste de la philosophie antique par l'activité du commentaire tout au long des xve et xvie siècles.