Commentaire des sentences

Par : Durand de Saint-Pourçain
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  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN978-2-251-91479-4
  • EAN9782251914794
  • Date de parution20/11/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Belles Lettres
  • PréfacierDavid Piché

Résumé

Le théologien dominicain français Durand de Saint-Pourçain (v. 1275-1334) est un penseur original et singulier qui, à cause de la résistance qu'il manifesta à l'endroit d'une certaine orthodoxie « thomiste » imposée par son ordre religieux, fut conduit à devoir réécrire pas moins de deux fois son Commentaire des Sentences. Le présent ouvrage contient la toute première traduction en langue moderne du Prologue de la troisième et ultime version de cet écrit, celle dans laquelle Durand expose sa pensée authentique.
Réalisée à partir de l'édition de Venise (1571), revue et corrigée au regard du manuscrit de référence (Paris, BnF, lat. 15874), précédée d'une introduction qui en propose une étude historique et doctrinale, elle donne à lire un redoutable argumentateur qui, sur la question du statut épistémologique de la théologie des Écritures, défend avec vigueur une conception « minimaliste » de l'entreprise théologique et offre une critique tranchante de la rationalité religieuse dans ses prétentions à la scientificité.
S'opposant à Thomas d'Aquin, selon qui la théologie est une science inféodée à celle que Dieu et les bienheureux possèdent, à Henri de Gand, selon qui Dieu peut prodiguer une illumination spécifique aux docteurs chrétiens de sorte à transmuer dans leurs esprits les articles de foi en principes évidents, et à Jean Duns Scot, d'après qui Dieu octroie à certains hommes une connaissance abstractive de sa déité sur la base de laquelle une science théologique peut se déployer, Durand déboute les trois paradigmes rivaux que le Moyen Âge universitaire aura conçus pour répondre à cette question, mettant ainsi en jeu les concepts fondamentaux de l'épistémologie de son temps.
À travers ce débat, celui que l'on a baptisé le « Docteur moderne » se fait le promoteur d'une théologie qui n'est ni plus ni moins qu'une oeuvre de clarification et de défense persuasive des vérités de la foi.
Le théologien dominicain français Durand de Saint-Pourçain (v. 1275-1334) est un penseur original et singulier qui, à cause de la résistance qu'il manifesta à l'endroit d'une certaine orthodoxie « thomiste » imposée par son ordre religieux, fut conduit à devoir réécrire pas moins de deux fois son Commentaire des Sentences. Le présent ouvrage contient la toute première traduction en langue moderne du Prologue de la troisième et ultime version de cet écrit, celle dans laquelle Durand expose sa pensée authentique.
Réalisée à partir de l'édition de Venise (1571), revue et corrigée au regard du manuscrit de référence (Paris, BnF, lat. 15874), précédée d'une introduction qui en propose une étude historique et doctrinale, elle donne à lire un redoutable argumentateur qui, sur la question du statut épistémologique de la théologie des Écritures, défend avec vigueur une conception « minimaliste » de l'entreprise théologique et offre une critique tranchante de la rationalité religieuse dans ses prétentions à la scientificité.
S'opposant à Thomas d'Aquin, selon qui la théologie est une science inféodée à celle que Dieu et les bienheureux possèdent, à Henri de Gand, selon qui Dieu peut prodiguer une illumination spécifique aux docteurs chrétiens de sorte à transmuer dans leurs esprits les articles de foi en principes évidents, et à Jean Duns Scot, d'après qui Dieu octroie à certains hommes une connaissance abstractive de sa déité sur la base de laquelle une science théologique peut se déployer, Durand déboute les trois paradigmes rivaux que le Moyen Âge universitaire aura conçus pour répondre à cette question, mettant ainsi en jeu les concepts fondamentaux de l'épistémologie de son temps.
À travers ce débat, celui que l'on a baptisé le « Docteur moderne » se fait le promoteur d'une théologie qui n'est ni plus ni moins qu'une oeuvre de clarification et de défense persuasive des vérités de la foi.