Comment le langage est venu à l'homme

Par : Jean-Marie Hombert, Gérard Lenclud

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  • Nombre de pages560
  • FormatePub
  • ISBN978-2-213-68400-0
  • EAN9782213684000
  • Date de parution15/01/2014
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille741 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFayard

Résumé

Que le langage soit venu à l'homme subitement, voilà ce qu'interdit de concevoir la neurobiologie du langage. L'apparition pleine et entière de cette faculté au sein de notre espèce a requis d'assez lourdes conditions biologiques qui ne furent certainement pas réunies en quelques dizaines de milliers d'années, c'est-à-dire d'un coup à l'échelle des temps paléontologiques. Il semble donc qu'il faille privilégier l'hypothèse d'un développement progressif de cette faculté le long de la lignée humaine, faculté dont d'autres êtres qu'Homo sapiens, par conséquent, ont détenu le germe, puis l'embryon.
Mais comment documenter, et donc construire, ce récit, puisque le langage ne fossilise pas ? Devrait-on admettre que les origines du langage sont l'un de ces problèmes auxquels, selon la formule de Georges Louis Leclerc de Buffon, « il n'y a d'autre solution à donner que celle du fait même » ? Le langage est venu à l'homme, c'est un fait. Comment ? C'est un mystère. L'objet de cet ouvrage est de présenter les hypothèses émises à ce jour, ainsi que les données sur lesquelles elles s'appuient, dans plusieurs des disciplines où l'on s'applique à aborder les origines du langage selon des méthodes scientifiques ou dans un esprit scientifique. Toutes les hypothèses présentées ici et mises en perspective impliquent l'idée d'une évolution du langage sur le très long terme, en en tirant les conséquences conceptuelles et théoriques.
Que le langage soit venu à l'homme subitement, voilà ce qu'interdit de concevoir la neurobiologie du langage. L'apparition pleine et entière de cette faculté au sein de notre espèce a requis d'assez lourdes conditions biologiques qui ne furent certainement pas réunies en quelques dizaines de milliers d'années, c'est-à-dire d'un coup à l'échelle des temps paléontologiques. Il semble donc qu'il faille privilégier l'hypothèse d'un développement progressif de cette faculté le long de la lignée humaine, faculté dont d'autres êtres qu'Homo sapiens, par conséquent, ont détenu le germe, puis l'embryon.
Mais comment documenter, et donc construire, ce récit, puisque le langage ne fossilise pas ? Devrait-on admettre que les origines du langage sont l'un de ces problèmes auxquels, selon la formule de Georges Louis Leclerc de Buffon, « il n'y a d'autre solution à donner que celle du fait même » ? Le langage est venu à l'homme, c'est un fait. Comment ? C'est un mystère. L'objet de cet ouvrage est de présenter les hypothèses émises à ce jour, ainsi que les données sur lesquelles elles s'appuient, dans plusieurs des disciplines où l'on s'applique à aborder les origines du langage selon des méthodes scientifiques ou dans un esprit scientifique. Toutes les hypothèses présentées ici et mises en perspective impliquent l'idée d'une évolution du langage sur le très long terme, en en tirant les conséquences conceptuelles et théoriques.