Cloîtrées. Filles et religieuses dans les internats de rééducation du Bon - Pasteur d'Angers, 1940 - 1990
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- Nombre de pages328
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-9975-8
- EAN9782753599758
- Date de parution20/09/2024
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Depuis le xixe siècle, la congrégation du Bon-Pasteur d'Angers prend en charge les jeunes filles des classes populaires considérées comme dangereuses ou « incorrigibles ». Elle occupe rapidement une position de quasi-monopole dans la rééducation des filles jusqu'aux années 1960. Par la voie de la justice, l'État, même devenu républicain et laïc, délègue aux congrégations religieuses le soin de corriger les « mauvaises filles », afin de leur permettre « de contracter des habitudes d'ordre et de travail propres à les ramener à la vertu ».
Ainsi, 8 000 enfants sont passées entre les murs du couvent de la seule maison-mère d'Angers entre 1940 et 1991, date de sa fermeture. Contestées de toutes parts au tournant des « années 68 », y compris par les jeunes elles-mêmes, ces institutions entrent en crise pour mourir à petit feu. Un modèle moral, éducatif et économique a vécu, sans être à même de se réformer à travers le temps et marquant de son empreinte la vie de dizaines de milliers de jeunes filles.
Ainsi, 8 000 enfants sont passées entre les murs du couvent de la seule maison-mère d'Angers entre 1940 et 1991, date de sa fermeture. Contestées de toutes parts au tournant des « années 68 », y compris par les jeunes elles-mêmes, ces institutions entrent en crise pour mourir à petit feu. Un modèle moral, éducatif et économique a vécu, sans être à même de se réformer à travers le temps et marquant de son empreinte la vie de dizaines de milliers de jeunes filles.
Depuis le xixe siècle, la congrégation du Bon-Pasteur d'Angers prend en charge les jeunes filles des classes populaires considérées comme dangereuses ou « incorrigibles ». Elle occupe rapidement une position de quasi-monopole dans la rééducation des filles jusqu'aux années 1960. Par la voie de la justice, l'État, même devenu républicain et laïc, délègue aux congrégations religieuses le soin de corriger les « mauvaises filles », afin de leur permettre « de contracter des habitudes d'ordre et de travail propres à les ramener à la vertu ».
Ainsi, 8 000 enfants sont passées entre les murs du couvent de la seule maison-mère d'Angers entre 1940 et 1991, date de sa fermeture. Contestées de toutes parts au tournant des « années 68 », y compris par les jeunes elles-mêmes, ces institutions entrent en crise pour mourir à petit feu. Un modèle moral, éducatif et économique a vécu, sans être à même de se réformer à travers le temps et marquant de son empreinte la vie de dizaines de milliers de jeunes filles.
Ainsi, 8 000 enfants sont passées entre les murs du couvent de la seule maison-mère d'Angers entre 1940 et 1991, date de sa fermeture. Contestées de toutes parts au tournant des « années 68 », y compris par les jeunes elles-mêmes, ces institutions entrent en crise pour mourir à petit feu. Un modèle moral, éducatif et économique a vécu, sans être à même de se réformer à travers le temps et marquant de son empreinte la vie de dizaines de milliers de jeunes filles.












