Alice Ferney dissèque cette famille, tentant de prouver que ce que l'on devient est totalement lié au poids que nos parents nous font porter. C'est une évidence, je ne suis pas sûre que plus de cinq cent pages soient nécessaires pour le prouver. Et d'ailleurs, je ne pense pas que ce qu'elle prouve soit toujours réaliste : on ne devient pas forcément un génie parce nos parents le souhaitent, cela ne suffit pas à faire intégrer L'ENS, d'autant que jamais Alice Ferney ne nous montre que Nina et Vladimir, qui ne viennent pas de familles follement aisées, n'apportent à leurs enfants l'élément essentiel à ce gere de réussite : la culture. Ils en font un bon sportif mais qui ne semble ni lire, ni aller au théâtre par exemple. Je n'ai pas réussi à finir ce roman qui m'a fait sombrer dans l'ennui et l'agacement. Je l'ai pourtant repris après avoir une fait une pause entre les histoires des deux couples mais rien n'y fît, plus ça allait, plus je trouvais l'ensemble répétitif (les pères qui laissent faire, les mères qui ont leurs humeurs) et caricatural (les parents de Serge et de Marianne). Peut-être que le comble fut atteint pour moi lorsqu'elle parle des enfants sages comme s'ils ne pouvaient qu'être les produits de parents tyranniques.
Alice Ferney dissèque cette famille, tentant de prouver que ce que l'on devient est totalement lié au poids que nos parents nous font porter. C'est une évidence, je ne suis pas sûre que plus de cinq cent pages soient nécessaires pour le prouver. Et d'ailleurs, je ne pense pas que ce qu'elle prouve soit toujours réaliste : on ne devient pas forcément un génie parce nos parents le souhaitent, cela ne suffit pas à faire intégrer L'ENS, d'autant que jamais Alice Ferney ne nous montre que Nina et Vladimir, qui ne viennent pas de familles follement aisées, n'apportent à leurs enfants l'élément essentiel à ce gere de réussite : la culture. Ils en font un bon sportif mais qui ne semble ni lire, ni aller au théâtre par exemple. Je n'ai pas réussi à finir ce roman qui m'a fait sombrer dans l'ennui et l'agacement. Je l'ai pourtant repris après avoir une fait une pause entre les histoires des deux couples mais rien n'y fît, plus ça allait, plus je trouvais l'ensemble répétitif (les pères qui laissent faire, les mères qui ont leurs humeurs) et caricatural (les parents de Serge et de Marianne). Peut-être que le comble fut atteint pour moi lorsqu'elle parle des enfants sages comme s'ils ne pouvaient qu'être les produits de parents tyranniques.