Che vuoi ? N° 18, 2002
Sublimer ?. Volume 1, La pulsion et l'acte

Par : L'Harmattan

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  • Nombre de pages226
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-30277-7
  • EAN9782296302778
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La sublimation, concept majeur de la psychanalyse, reste énigmatique. La théorie de la sublimation est restée inachevée, de l'aveu même de Freud. Entre la sublimation socialement valorisée, au point d'être parfois assignée comme but à la psychanalyse, et sa description métapsychologique comme une des destinées possibles de la pulsion, le chemin peut être scabreux. La thèse freudienne d'une transformation de l'activité sexuelle en activité sublimée, qui retient essentiellement la désexualisation du but et la valorisation sociale de l'objet, devient davantage compréhensible avec l'introduction de la notion de narcissisme.
La désexualisation n'est pas l'œuvre du refoulement, qui donne un destin autre à la pulsion. Comment expliquer ce postulat paradoxal ? La libido se détourne de la recherche objectale et investit la forme du corps, le moi. La pulsion conserve son caractère de poussée impérieuse, mais l'usage de cette force se tourne vers des buts dont les modèles restent, chez Freud, l'activité artistique et la réflexion intellectuelle.
Il y a production d'un objet qui échappe à la jouissance sexuelle. Le but et l'objet sont seuls modifiés. La notion de sublimation permet à Freud d'expliquer comment les forces inconscientes peuvent se mettre au service de la civilisation. Ce qui relie directement la pulsion à la valeur sociale est un travail, le " travail de la culture " (Kulturarbeit). Cependant, précise-t-il, la capacité de sublimation a des limites, il y a toujours un reste.
Quel est ce reste insublimable ? Dans quelles conditions la sublimation se produit-elle ? Qu'est-ce-qui s'y oppose ?
La sublimation, concept majeur de la psychanalyse, reste énigmatique. La théorie de la sublimation est restée inachevée, de l'aveu même de Freud. Entre la sublimation socialement valorisée, au point d'être parfois assignée comme but à la psychanalyse, et sa description métapsychologique comme une des destinées possibles de la pulsion, le chemin peut être scabreux. La thèse freudienne d'une transformation de l'activité sexuelle en activité sublimée, qui retient essentiellement la désexualisation du but et la valorisation sociale de l'objet, devient davantage compréhensible avec l'introduction de la notion de narcissisme.
La désexualisation n'est pas l'œuvre du refoulement, qui donne un destin autre à la pulsion. Comment expliquer ce postulat paradoxal ? La libido se détourne de la recherche objectale et investit la forme du corps, le moi. La pulsion conserve son caractère de poussée impérieuse, mais l'usage de cette force se tourne vers des buts dont les modèles restent, chez Freud, l'activité artistique et la réflexion intellectuelle.
Il y a production d'un objet qui échappe à la jouissance sexuelle. Le but et l'objet sont seuls modifiés. La notion de sublimation permet à Freud d'expliquer comment les forces inconscientes peuvent se mettre au service de la civilisation. Ce qui relie directement la pulsion à la valeur sociale est un travail, le " travail de la culture " (Kulturarbeit). Cependant, précise-t-il, la capacité de sublimation a des limites, il y a toujours un reste.
Quel est ce reste insublimable ? Dans quelles conditions la sublimation se produit-elle ? Qu'est-ce-qui s'y oppose ?
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