Changer le travail pour changer la vie ?. Genèse des lois Auroux, 1981-1982
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages248
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-22996-9
- EAN9782296229969
- Date de parution01/09/2009
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille44 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierOlivier Wieviorka
Résumé
Mai 1981 : au cours du tout premier Conseil des ministres de son septennat, François Mitterrand demande à son ministre du Travail, Jean Auroux, de lui remettre un rapport qui présenterait les moyens concrets de parvenir à la "démocratie économique" qu'il a promis de réaliser. Toute à l'euphorie de sa victoire électorale si longtemps attendue, la gauche brûle de "changer la vie", et pour cela de changer le travail lui-même.
Au cabinet de Jean Auroux, une jeune énarque, Martine Aubry, jette les bases de la législation nouvelle. Préparée aussi par de nombreux débats dans les années 1970, l'avancée sociale attendue doit être à la hauteur des précédents de 1936, 1945 et 1968, et permettre de "changer de société". Décembre 1982 : quelques mois avant le tournant de la rigueur, la quatrième et dernière loi Auroux sur les droits nouveaux des travailleurs est discrètement promulguée.
A l'issue de plus de dix-huit mois d'intense activité réformatrice, et après d'interminables débats parlementaires, un tiers du Code du Travail est modifié. Mais les objectifs ont-ils été tenus ? Gouvernement, partenaires sociaux et partis politiques ont durement négocié, et marchandé des heures durant. En réalité, les projets initiaux de la gauche ont dû être modifiés, parfois tronqués, et, pour certains, purement et simplement abandonnés.
Cette étude, en s'appuyant sur des archives pour la plupart inédites, étudie la place des acteurs politiques, syndicaux et associatifs dans l'élaboration des textes, et interroge les enjeux et la portée de ces lois Auroux.
Au cabinet de Jean Auroux, une jeune énarque, Martine Aubry, jette les bases de la législation nouvelle. Préparée aussi par de nombreux débats dans les années 1970, l'avancée sociale attendue doit être à la hauteur des précédents de 1936, 1945 et 1968, et permettre de "changer de société". Décembre 1982 : quelques mois avant le tournant de la rigueur, la quatrième et dernière loi Auroux sur les droits nouveaux des travailleurs est discrètement promulguée.
A l'issue de plus de dix-huit mois d'intense activité réformatrice, et après d'interminables débats parlementaires, un tiers du Code du Travail est modifié. Mais les objectifs ont-ils été tenus ? Gouvernement, partenaires sociaux et partis politiques ont durement négocié, et marchandé des heures durant. En réalité, les projets initiaux de la gauche ont dû être modifiés, parfois tronqués, et, pour certains, purement et simplement abandonnés.
Cette étude, en s'appuyant sur des archives pour la plupart inédites, étudie la place des acteurs politiques, syndicaux et associatifs dans l'élaboration des textes, et interroge les enjeux et la portée de ces lois Auroux.
Mai 1981 : au cours du tout premier Conseil des ministres de son septennat, François Mitterrand demande à son ministre du Travail, Jean Auroux, de lui remettre un rapport qui présenterait les moyens concrets de parvenir à la "démocratie économique" qu'il a promis de réaliser. Toute à l'euphorie de sa victoire électorale si longtemps attendue, la gauche brûle de "changer la vie", et pour cela de changer le travail lui-même.
Au cabinet de Jean Auroux, une jeune énarque, Martine Aubry, jette les bases de la législation nouvelle. Préparée aussi par de nombreux débats dans les années 1970, l'avancée sociale attendue doit être à la hauteur des précédents de 1936, 1945 et 1968, et permettre de "changer de société". Décembre 1982 : quelques mois avant le tournant de la rigueur, la quatrième et dernière loi Auroux sur les droits nouveaux des travailleurs est discrètement promulguée.
A l'issue de plus de dix-huit mois d'intense activité réformatrice, et après d'interminables débats parlementaires, un tiers du Code du Travail est modifié. Mais les objectifs ont-ils été tenus ? Gouvernement, partenaires sociaux et partis politiques ont durement négocié, et marchandé des heures durant. En réalité, les projets initiaux de la gauche ont dû être modifiés, parfois tronqués, et, pour certains, purement et simplement abandonnés.
Cette étude, en s'appuyant sur des archives pour la plupart inédites, étudie la place des acteurs politiques, syndicaux et associatifs dans l'élaboration des textes, et interroge les enjeux et la portée de ces lois Auroux.
Au cabinet de Jean Auroux, une jeune énarque, Martine Aubry, jette les bases de la législation nouvelle. Préparée aussi par de nombreux débats dans les années 1970, l'avancée sociale attendue doit être à la hauteur des précédents de 1936, 1945 et 1968, et permettre de "changer de société". Décembre 1982 : quelques mois avant le tournant de la rigueur, la quatrième et dernière loi Auroux sur les droits nouveaux des travailleurs est discrètement promulguée.
A l'issue de plus de dix-huit mois d'intense activité réformatrice, et après d'interminables débats parlementaires, un tiers du Code du Travail est modifié. Mais les objectifs ont-ils été tenus ? Gouvernement, partenaires sociaux et partis politiques ont durement négocié, et marchandé des heures durant. En réalité, les projets initiaux de la gauche ont dû être modifiés, parfois tronqués, et, pour certains, purement et simplement abandonnés.
Cette étude, en s'appuyant sur des archives pour la plupart inédites, étudie la place des acteurs politiques, syndicaux et associatifs dans l'élaboration des textes, et interroge les enjeux et la portée de ces lois Auroux.