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Si l'amour est une folie, il peut rendre fou sous le coup des émotions chagrines : déceptions, pertes, abandons, " sinistroses conjugales ", etc. Mais c'est que l'amour n'est pas qu'une affaire d'âme. Le corps en est le lieu. On n'a pas seulement l'amour au " cœur " ou dans la " peau ", mais aussi dans l'appareil nerveux régulateur, dans le système endocrinien, dans le sang jusqu'à l'immunité...
" Allergies mnésiques " et " sensibilisations émotionnelles " (on dit, désormais, " dysfonctionnements psycho-thymoendocrinien " et " syndrome post-traumatique du stress émotionnel ") conduisent aux troubles fonctionnels, puis aux lésions irréversibles, lointaines répercussions des liaisons fatales.
Les conséquences cliniques s'étendent sur une gamme qui va des perturbations mentales et comportementales aux troubles physiopathologiques les plus variés. Celles-ci sont étudiées sous des angles divers : formel, biologique, psychodynamique, qui prennent en compte les avancées philosophiques et psychopathologiques de l'époque (BERGSON, KRETSCHMER, FREUD, etc.), entre le temps des illusions perdues, la quête des refuges et autres " sosies de l'amour ".