Chacun sa place. Une géographie morale des mobilités

Par : Camille Schmoll
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-271-15402-6
  • EAN9782271154026
  • Date de parution30/10/2025
  • Protection num.Digital Watermarking
  • ÉditeurCNRS EDITIONS

Résumé

Chacun sa place Une géographie morale des mobilités Dans cet ouvrage, Camille Schmoll interroge les inégalités liées aux mobilités contemporaines. Loin de considérer la mobilité comme un phénomène neutre, elle l'explore comme un révélateur des tensions sociales, politiques et éthiques. En observant la mobilité jugée "désirable" et celle jugée "indésirable" , l'autrice met en lumière un ordre moral des mobilités, structuré par des normes implicites, des jugements de valeur et des rapports de pouvoir.
Les "conflits de mobilité" deviennent alors une clef de lecture d'un monde toujours plus vulnérable et intensément connecté. À partir d'exemples concrets - l'arrivée de demandeurs d'asile à Saint-Brévin, l'occupation de plages grecques par des touristes privilégiés, la construction de l'autoroute A69, la figure de la joggeuse assassinée, la dépendance automobile dans la France périurbaine -, Camille Schmoll montre que chaque forme de mobilité est imbriquée dans un conflit de légitimité, révélant des hiérarchies sociales et spatiales.
L'ouvrage nuance l'idée d'une "société hypermobile", en soulignant les nombreuses immobilités imposées, en particulier pour les plus vulnérables, et montre aussi que la mobilité suscite des anxiétés bien au-delà de ses impacts réels. Il relie les expériences vécues de déplacement aux enjeux globaux : genre, écologie, numérique, politique urbaine, etc. Enfin, Camille Schmoll y interroge la notion de "place" - à la fois position sociale, droit et capacité à se déplacer.
Loin d'être une simple question de géographie, la mobilité devient ici un enjeu moral et politique, au cour des transformations du monde contemporain.
Chacun sa place Une géographie morale des mobilités Dans cet ouvrage, Camille Schmoll interroge les inégalités liées aux mobilités contemporaines. Loin de considérer la mobilité comme un phénomène neutre, elle l'explore comme un révélateur des tensions sociales, politiques et éthiques. En observant la mobilité jugée "désirable" et celle jugée "indésirable" , l'autrice met en lumière un ordre moral des mobilités, structuré par des normes implicites, des jugements de valeur et des rapports de pouvoir.
Les "conflits de mobilité" deviennent alors une clef de lecture d'un monde toujours plus vulnérable et intensément connecté. À partir d'exemples concrets - l'arrivée de demandeurs d'asile à Saint-Brévin, l'occupation de plages grecques par des touristes privilégiés, la construction de l'autoroute A69, la figure de la joggeuse assassinée, la dépendance automobile dans la France périurbaine -, Camille Schmoll montre que chaque forme de mobilité est imbriquée dans un conflit de légitimité, révélant des hiérarchies sociales et spatiales.
L'ouvrage nuance l'idée d'une "société hypermobile", en soulignant les nombreuses immobilités imposées, en particulier pour les plus vulnérables, et montre aussi que la mobilité suscite des anxiétés bien au-delà de ses impacts réels. Il relie les expériences vécues de déplacement aux enjeux globaux : genre, écologie, numérique, politique urbaine, etc. Enfin, Camille Schmoll y interroge la notion de "place" - à la fois position sociale, droit et capacité à se déplacer.
Loin d'être une simple question de géographie, la mobilité devient ici un enjeu moral et politique, au cour des transformations du monde contemporain.