Chacun au bout de la laisse

Par : Laura Sovy
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  • FormatePub
  • ISBN979-10-94243-81-7
  • EAN9791094243817
  • Date de parution03/04/2019
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPhénix d'Azur éditions

Résumé

Une relation fusionnelle, débutée au sortir de l'enfance, qui débouche sur une fin tragique. La douleur de la perte la murait dans le silence. Encore une fois, elle était à l'écart des autres, cette fois, totalement seule. Elle se décidait alors à écrire leur histoire. Il avait débarqué dans sa vie un mois de décembre. Alors qu'ils courraient dans la neige, elle peinait à le suivre, il avait déjà un tour d'avance.
Alors qu'elle passait de l'innocence de l'enfance à la perversion de l'adolescence, elle remarquait qu'elle devenait, peu à peu, la bête noire. Laissez-vous transporter par l'histoire de cette relation fusionnelle dont l'issue, tragique, entâche à tout jamais la vie de la narratrice. EXTRAITEntre elle et lui, c'était bien plus que de l'amitié. Il avait débarqué dans sa vie à un moment crucial. Elle avait onze ans la première fois qu'elle l'avait serré dans ses bras.
Et déjà, elle sentait sa sincérité. À cet âge-là, tout le monde disait déjà d'elle qu'elle était forte, et qu'elle s'en sortirait dans la vie. À cet âge-là, elle trouvait que la vie était bizarre, et que rien n'avait vraiment de sens. Elle écrivait, dans son deuxième carnet : « Tout cela semble être une grande comédie. Est-ce qu'un jour, quel-qu'un va venir me trouver pour me dire que tout cela n'était qu'une blague, et que la vie sera différente quand j'aurai dix-huit ans ? Quelqu'un va-t-il m'ouvrir les yeux pour me dire que nous sommes là pour quelque chose de plus important que pour apprendre, réciter, travailler, aimer, haïr, souffrir, être heureux, et mourir ? »Elle s'était toujours posée trop de questions.
Elle pensait trop. Beaucoup trop pour une petite tête de onze ans. Toi, tu savais l'apaiser. Tu étais son « distributeur d'oubli ». Elle allait au collège chaque jour. Elle montait la rue de la croix, regardait le Pré des guerres qui la surplombait, mais tournait avant de l'atteindre, à gauche. Puis, elle montait dans le bus, mettait ses écouteurs sur ses oreilles, et augmentait le son.
Une relation fusionnelle, débutée au sortir de l'enfance, qui débouche sur une fin tragique. La douleur de la perte la murait dans le silence. Encore une fois, elle était à l'écart des autres, cette fois, totalement seule. Elle se décidait alors à écrire leur histoire. Il avait débarqué dans sa vie un mois de décembre. Alors qu'ils courraient dans la neige, elle peinait à le suivre, il avait déjà un tour d'avance.
Alors qu'elle passait de l'innocence de l'enfance à la perversion de l'adolescence, elle remarquait qu'elle devenait, peu à peu, la bête noire. Laissez-vous transporter par l'histoire de cette relation fusionnelle dont l'issue, tragique, entâche à tout jamais la vie de la narratrice. EXTRAITEntre elle et lui, c'était bien plus que de l'amitié. Il avait débarqué dans sa vie à un moment crucial. Elle avait onze ans la première fois qu'elle l'avait serré dans ses bras.
Et déjà, elle sentait sa sincérité. À cet âge-là, tout le monde disait déjà d'elle qu'elle était forte, et qu'elle s'en sortirait dans la vie. À cet âge-là, elle trouvait que la vie était bizarre, et que rien n'avait vraiment de sens. Elle écrivait, dans son deuxième carnet : « Tout cela semble être une grande comédie. Est-ce qu'un jour, quel-qu'un va venir me trouver pour me dire que tout cela n'était qu'une blague, et que la vie sera différente quand j'aurai dix-huit ans ? Quelqu'un va-t-il m'ouvrir les yeux pour me dire que nous sommes là pour quelque chose de plus important que pour apprendre, réciter, travailler, aimer, haïr, souffrir, être heureux, et mourir ? »Elle s'était toujours posée trop de questions.
Elle pensait trop. Beaucoup trop pour une petite tête de onze ans. Toi, tu savais l'apaiser. Tu étais son « distributeur d'oubli ». Elle allait au collège chaque jour. Elle montait la rue de la croix, regardait le Pré des guerres qui la surplombait, mais tournait avant de l'atteindre, à gauche. Puis, elle montait dans le bus, mettait ses écouteurs sur ses oreilles, et augmentait le son.