Quelle attitude adopter lorsque l'on est médecin aux côtés d'un patient en fin de vie, dans de grandes souffrances et sans espoir de guérison ? Pour le docteur Didier Peillon, ancien chef des Urgences dans un hôpital de la région lyonnaise, la réponse est claire : il faut parfois savoir aider à mourir, le plus humainement possible. C'est ce qu'il a fait même si la loi française ne l'y autorise pas, même si ce geste peut être considéré comme criminel.
Comme tant de ses confrères, il assume avoir mis fin aux souffrances de certains patients en provoquant leur décès, par souci d'humanité. Des décisions prises parfois sans l'accord du patient lorsque celui-ci n'était pas en état de dire ce qu'il souhaitait. Pour la première fois, dans ce témoignage bouleversant, un médecin brise la loi du silence qui entoure notre fin de vie. Pour que ce débat, enfin, soit réellement mis sur la place publique sans hypocrisie ni fausse pudeur.
Un débat fondamental qui relève tout simplement de la dignité humaine.
Quelle attitude adopter lorsque l'on est médecin aux côtés d'un patient en fin de vie, dans de grandes souffrances et sans espoir de guérison ? Pour le docteur Didier Peillon, ancien chef des Urgences dans un hôpital de la région lyonnaise, la réponse est claire : il faut parfois savoir aider à mourir, le plus humainement possible. C'est ce qu'il a fait même si la loi française ne l'y autorise pas, même si ce geste peut être considéré comme criminel.
Comme tant de ses confrères, il assume avoir mis fin aux souffrances de certains patients en provoquant leur décès, par souci d'humanité. Des décisions prises parfois sans l'accord du patient lorsque celui-ci n'était pas en état de dire ce qu'il souhaitait. Pour la première fois, dans ce témoignage bouleversant, un médecin brise la loi du silence qui entoure notre fin de vie. Pour que ce débat, enfin, soit réellement mis sur la place publique sans hypocrisie ni fausse pudeur.
Un débat fondamental qui relève tout simplement de la dignité humaine.