Ces dinosaures politiques qui bouchent l'horizon de l'Afrique. 2003
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- Nombre de pages216
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20360-0
- EAN9782296203600
- Date de parution01/07/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
En cette veille de fin de l'année 2003, ce sont des images tristes et effrayantes à la fois qui donnent le ton de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes devenus en douze mois : ici c'est la misère totale, là c'est la guerre, ailleurs c'est la rupture, pendant que plus loin les bombes pleuvent et que le président des Etats-Unis est obligé de se cacher pour rendre une visite à ses troupes sur l'aéroport de Bagdad.
Voyons, à Yaoundé, les rues à la veille des fêtes sont tristement vides et les fonctionnaires campent devant les banques. " Il n'y a pas d'argent ", entend-on clamer dans les milieux les plus autorisés. Le pays est devenu plus pauvre, rongé par une des pires formes de mauvaise gouvernance dont on a vu les ravages au Zaïre de Mobutu, mais cette fois doublée d'une institutionnalisation du tribalisme qui n'envie rien à la bêtise de " l'ivoirité ".
Les détournements ne concernent que des montants en milliards, et la presse locale, sans être démentie officiellement, évoque des actes récents de cette nature dont se seraient rendus coupables des membres du gouvernement. A Conakry, un presque mort-vivant, pris au piège d'un diabète impitoyable, s'accroche au pouvoir, et ne trouve rien de plus ridicule pour le faire savoir que de voter sans sortir de sa voiture.
Monsieur le général Conté a tenu à aller jusqu'au bout avec son semblant d'élections, pour faire comme Eyadéma du Togo, comme Ould Taya de Mauritanie, et comme Ben Ali de Tunisie. Bandes de vampires assoiffés de privilèges, d'honneurs et de prestiges, ces autocrates ont utilisé l'année 2003 pour réinstituer des présidences à vie et s'imposer à leurs peuples pour l'éternité, là où nous attendions la démocratie
Voyons, à Yaoundé, les rues à la veille des fêtes sont tristement vides et les fonctionnaires campent devant les banques. " Il n'y a pas d'argent ", entend-on clamer dans les milieux les plus autorisés. Le pays est devenu plus pauvre, rongé par une des pires formes de mauvaise gouvernance dont on a vu les ravages au Zaïre de Mobutu, mais cette fois doublée d'une institutionnalisation du tribalisme qui n'envie rien à la bêtise de " l'ivoirité ".
Les détournements ne concernent que des montants en milliards, et la presse locale, sans être démentie officiellement, évoque des actes récents de cette nature dont se seraient rendus coupables des membres du gouvernement. A Conakry, un presque mort-vivant, pris au piège d'un diabète impitoyable, s'accroche au pouvoir, et ne trouve rien de plus ridicule pour le faire savoir que de voter sans sortir de sa voiture.
Monsieur le général Conté a tenu à aller jusqu'au bout avec son semblant d'élections, pour faire comme Eyadéma du Togo, comme Ould Taya de Mauritanie, et comme Ben Ali de Tunisie. Bandes de vampires assoiffés de privilèges, d'honneurs et de prestiges, ces autocrates ont utilisé l'année 2003 pour réinstituer des présidences à vie et s'imposer à leurs peuples pour l'éternité, là où nous attendions la démocratie
En cette veille de fin de l'année 2003, ce sont des images tristes et effrayantes à la fois qui donnent le ton de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes devenus en douze mois : ici c'est la misère totale, là c'est la guerre, ailleurs c'est la rupture, pendant que plus loin les bombes pleuvent et que le président des Etats-Unis est obligé de se cacher pour rendre une visite à ses troupes sur l'aéroport de Bagdad.
Voyons, à Yaoundé, les rues à la veille des fêtes sont tristement vides et les fonctionnaires campent devant les banques. " Il n'y a pas d'argent ", entend-on clamer dans les milieux les plus autorisés. Le pays est devenu plus pauvre, rongé par une des pires formes de mauvaise gouvernance dont on a vu les ravages au Zaïre de Mobutu, mais cette fois doublée d'une institutionnalisation du tribalisme qui n'envie rien à la bêtise de " l'ivoirité ".
Les détournements ne concernent que des montants en milliards, et la presse locale, sans être démentie officiellement, évoque des actes récents de cette nature dont se seraient rendus coupables des membres du gouvernement. A Conakry, un presque mort-vivant, pris au piège d'un diabète impitoyable, s'accroche au pouvoir, et ne trouve rien de plus ridicule pour le faire savoir que de voter sans sortir de sa voiture.
Monsieur le général Conté a tenu à aller jusqu'au bout avec son semblant d'élections, pour faire comme Eyadéma du Togo, comme Ould Taya de Mauritanie, et comme Ben Ali de Tunisie. Bandes de vampires assoiffés de privilèges, d'honneurs et de prestiges, ces autocrates ont utilisé l'année 2003 pour réinstituer des présidences à vie et s'imposer à leurs peuples pour l'éternité, là où nous attendions la démocratie
Voyons, à Yaoundé, les rues à la veille des fêtes sont tristement vides et les fonctionnaires campent devant les banques. " Il n'y a pas d'argent ", entend-on clamer dans les milieux les plus autorisés. Le pays est devenu plus pauvre, rongé par une des pires formes de mauvaise gouvernance dont on a vu les ravages au Zaïre de Mobutu, mais cette fois doublée d'une institutionnalisation du tribalisme qui n'envie rien à la bêtise de " l'ivoirité ".
Les détournements ne concernent que des montants en milliards, et la presse locale, sans être démentie officiellement, évoque des actes récents de cette nature dont se seraient rendus coupables des membres du gouvernement. A Conakry, un presque mort-vivant, pris au piège d'un diabète impitoyable, s'accroche au pouvoir, et ne trouve rien de plus ridicule pour le faire savoir que de voter sans sortir de sa voiture.
Monsieur le général Conté a tenu à aller jusqu'au bout avec son semblant d'élections, pour faire comme Eyadéma du Togo, comme Ould Taya de Mauritanie, et comme Ben Ali de Tunisie. Bandes de vampires assoiffés de privilèges, d'honneurs et de prestiges, ces autocrates ont utilisé l'année 2003 pour réinstituer des présidences à vie et s'imposer à leurs peuples pour l'éternité, là où nous attendions la démocratie