Cent milliards de neurones en quête d'auteur. Aux origines de la pensée

Par : Edouard de Perrot

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  • Nombre de pages220
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-25126-7
  • EAN9782296251267
  • Date de parution01/04/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Prolongeant son Abrégé de psychologie buissonnière qui aborde le problème de l'articulation entre corps et esprit, l'auteur approfondit ce thème récurrent en s'interrogeant sur les incertitudes qui demeurent dans la compréhension de leurs rapports et en les explorant. Le débat qui persiste entre ces deux entités se stérilise bien souvent dans un combat inégal en raison de leur hétérogénéité non reconnue.
Freud, Bergson, Ricoeur, Merleau-Ponty, Staune, mais aussi Jacques Monod, Changeux, Rosenfield, Kandel, Edelmann ont abordé ce problème, de façon très diverse. L'esprit est hébergé par le corps, qui ne le contient ni ne le crée. Et si l'on voit mal qu'il puisse s'en détacher, on n'en est pas moins forcé de reconnaître qu'il en est autonome. Au contraire de son hôte, essentiellement déterminé par des mécanismes biologiques utilitaires faisant le bonheur de la science qui les traque, il est imprévisible et il exerce une liberté et une gratuité que le corps peut lui ravir par accident ou par maladie, mais non lui disputer.
A l'heure où l'on claironne que les techniques nouvelles permettent de voir l'esprit en action et d'affirmer que le cerveau pense, l'auteur tient que l'avancée spectaculaire, certes brillante, mais partielle des neurosciences cognitives en ce qui concerne le cerveau, s'achoppe au boulet matérialiste qui la plombe et l'empêche de s'envoler en ce qui concerne l'esprit.
Prolongeant son Abrégé de psychologie buissonnière qui aborde le problème de l'articulation entre corps et esprit, l'auteur approfondit ce thème récurrent en s'interrogeant sur les incertitudes qui demeurent dans la compréhension de leurs rapports et en les explorant. Le débat qui persiste entre ces deux entités se stérilise bien souvent dans un combat inégal en raison de leur hétérogénéité non reconnue.
Freud, Bergson, Ricoeur, Merleau-Ponty, Staune, mais aussi Jacques Monod, Changeux, Rosenfield, Kandel, Edelmann ont abordé ce problème, de façon très diverse. L'esprit est hébergé par le corps, qui ne le contient ni ne le crée. Et si l'on voit mal qu'il puisse s'en détacher, on n'en est pas moins forcé de reconnaître qu'il en est autonome. Au contraire de son hôte, essentiellement déterminé par des mécanismes biologiques utilitaires faisant le bonheur de la science qui les traque, il est imprévisible et il exerce une liberté et une gratuité que le corps peut lui ravir par accident ou par maladie, mais non lui disputer.
A l'heure où l'on claironne que les techniques nouvelles permettent de voir l'esprit en action et d'affirmer que le cerveau pense, l'auteur tient que l'avancée spectaculaire, certes brillante, mais partielle des neurosciences cognitives en ce qui concerne le cerveau, s'achoppe au boulet matérialiste qui la plombe et l'empêche de s'envoler en ce qui concerne l'esprit.