Censure et culture sous l'Ancien Régime
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages336
- FormatePub
- ISBN978-2-213-64855-2
- EAN9782213648552
- Date de parution01/04/2014
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille819 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. " Les célèbres mots de Figaro, qui fondent la liberté de la presse, sont l'aboutissement de trois siècles de débats, dont cet ouvrage retrace les grandes étapes. De la création de l'Index romain au système de la permission tacite, la liberté d'expression a en effet une longue histoire. Elle commence dans la seconde moitié du XVe siècle lorsque se multiplient les voix contestataires de l'ordre établi.
Mais les pouvoirs des censeurs _ Sorbonne, Parlement, Conseil du roi, Assemblée du clergé _ ont souvent des objectifs différents et leur rivalité favorise en fait un certain pluralisme de la pensée. Dans la France d'Ancien Régime, le contrôle culturel a une autre dimension: c'est la formation des esprits, par l'éducation, la prédication, la lecture, la propagande. L'Etat s'intéresse avant tout à la formation des élites et néglige la culture populaire, dont seule s'occupe l'Eglise.
Paradoxalement, le pouvoir royal, en s'affirmant, a affaibli la censure en même temps qu'il a accru le fossé culturel entre une élite, de plus en plus ralliée aux vues profanes et terrestres de l'Etat, et des couches populaires entretenues dans des espoirs eschatologiques par l'Eglise. Georges Minois, agrégé et docteur en Histoire, docteur d'Etat, est membre du Centre international de recherches et études transdisciplinaires (CIRET).
Historien des mentalités religieuses et des rapports Eglise-pouvoirs, il a publié de nombreuses études dans ce domaine, en particulier, chez Fayard, Le Confesseur du roi, L'Eglise et la science, l'Eglise et la guerre, Histoire des enfers.
Mais les pouvoirs des censeurs _ Sorbonne, Parlement, Conseil du roi, Assemblée du clergé _ ont souvent des objectifs différents et leur rivalité favorise en fait un certain pluralisme de la pensée. Dans la France d'Ancien Régime, le contrôle culturel a une autre dimension: c'est la formation des esprits, par l'éducation, la prédication, la lecture, la propagande. L'Etat s'intéresse avant tout à la formation des élites et néglige la culture populaire, dont seule s'occupe l'Eglise.
Paradoxalement, le pouvoir royal, en s'affirmant, a affaibli la censure en même temps qu'il a accru le fossé culturel entre une élite, de plus en plus ralliée aux vues profanes et terrestres de l'Etat, et des couches populaires entretenues dans des espoirs eschatologiques par l'Eglise. Georges Minois, agrégé et docteur en Histoire, docteur d'Etat, est membre du Centre international de recherches et études transdisciplinaires (CIRET).
Historien des mentalités religieuses et des rapports Eglise-pouvoirs, il a publié de nombreuses études dans ce domaine, en particulier, chez Fayard, Le Confesseur du roi, L'Eglise et la science, l'Eglise et la guerre, Histoire des enfers.
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. " Les célèbres mots de Figaro, qui fondent la liberté de la presse, sont l'aboutissement de trois siècles de débats, dont cet ouvrage retrace les grandes étapes. De la création de l'Index romain au système de la permission tacite, la liberté d'expression a en effet une longue histoire. Elle commence dans la seconde moitié du XVe siècle lorsque se multiplient les voix contestataires de l'ordre établi.
Mais les pouvoirs des censeurs _ Sorbonne, Parlement, Conseil du roi, Assemblée du clergé _ ont souvent des objectifs différents et leur rivalité favorise en fait un certain pluralisme de la pensée. Dans la France d'Ancien Régime, le contrôle culturel a une autre dimension: c'est la formation des esprits, par l'éducation, la prédication, la lecture, la propagande. L'Etat s'intéresse avant tout à la formation des élites et néglige la culture populaire, dont seule s'occupe l'Eglise.
Paradoxalement, le pouvoir royal, en s'affirmant, a affaibli la censure en même temps qu'il a accru le fossé culturel entre une élite, de plus en plus ralliée aux vues profanes et terrestres de l'Etat, et des couches populaires entretenues dans des espoirs eschatologiques par l'Eglise. Georges Minois, agrégé et docteur en Histoire, docteur d'Etat, est membre du Centre international de recherches et études transdisciplinaires (CIRET).
Historien des mentalités religieuses et des rapports Eglise-pouvoirs, il a publié de nombreuses études dans ce domaine, en particulier, chez Fayard, Le Confesseur du roi, L'Eglise et la science, l'Eglise et la guerre, Histoire des enfers.
Mais les pouvoirs des censeurs _ Sorbonne, Parlement, Conseil du roi, Assemblée du clergé _ ont souvent des objectifs différents et leur rivalité favorise en fait un certain pluralisme de la pensée. Dans la France d'Ancien Régime, le contrôle culturel a une autre dimension: c'est la formation des esprits, par l'éducation, la prédication, la lecture, la propagande. L'Etat s'intéresse avant tout à la formation des élites et néglige la culture populaire, dont seule s'occupe l'Eglise.
Paradoxalement, le pouvoir royal, en s'affirmant, a affaibli la censure en même temps qu'il a accru le fossé culturel entre une élite, de plus en plus ralliée aux vues profanes et terrestres de l'Etat, et des couches populaires entretenues dans des espoirs eschatologiques par l'Eglise. Georges Minois, agrégé et docteur en Histoire, docteur d'Etat, est membre du Centre international de recherches et études transdisciplinaires (CIRET).
Historien des mentalités religieuses et des rapports Eglise-pouvoirs, il a publié de nombreuses études dans ce domaine, en particulier, chez Fayard, Le Confesseur du roi, L'Eglise et la science, l'Eglise et la guerre, Histoire des enfers.