Céline à Sigmaringen
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- Nombre de pages363
- FormatePub
- ISBN978-2-35905-098-1
- EAN9782359050981
- Date de parution06/02/2013
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurEcriture
Résumé
La petite ville de Sigmaringen (Wurtemberg) abrita de septembre 1944 à fin avril 1945 les restes du gouvernement de Vichy et plus d'un millier de collaborateurs. Le Dr Destouches, alias L.-F. Céline, y soigna cinq mois durant cette colonie de « 1142 condamnés à mort », séjour qu'il décrit dans D'un château l'autre. Christine Sautermeister délimite la part de vérité et d'invention chez Céline, dont le roman cède au plaisir de l'amplification ou de la suggestion.
Si nombre de faits sont attestés - pénuries, insalubrité, épidémies, alertes aériennes, atmosphère de délation, afflux croissant des réfugiés, débâcle de l'armée du Reich, - Céline y ajoute ses touches de délire ou de fantastique, tout en jonglant avec la chronologie ou en faisant silence sur certains épisodes ou certaines amitiés embarrassantes. Ainsi, la comparaison du roman avec les fragments de sa version primitive témoigne du travail de modération et de retenue opérés par Céline.
Refus de se compromettre ? Tentative de dédouanement ? Faut-il taxer de germanophobie opportune la description de ses rapports avec les autorités médicales ou policières de Sigmaringen ? De même, l'écrivain fit-il scandale par ses provocations défaitistes au cours des fameuses « journées des intellectuels », qu';il évoquera pour sa défense au cours de son procès. À l'inverse, la correspondance de l'écrivain révèle un Céline vindicatif et accusateur à l'égard de ses compagnons d'exil...
Si nombre de faits sont attestés - pénuries, insalubrité, épidémies, alertes aériennes, atmosphère de délation, afflux croissant des réfugiés, débâcle de l'armée du Reich, - Céline y ajoute ses touches de délire ou de fantastique, tout en jonglant avec la chronologie ou en faisant silence sur certains épisodes ou certaines amitiés embarrassantes. Ainsi, la comparaison du roman avec les fragments de sa version primitive témoigne du travail de modération et de retenue opérés par Céline.
Refus de se compromettre ? Tentative de dédouanement ? Faut-il taxer de germanophobie opportune la description de ses rapports avec les autorités médicales ou policières de Sigmaringen ? De même, l'écrivain fit-il scandale par ses provocations défaitistes au cours des fameuses « journées des intellectuels », qu';il évoquera pour sa défense au cours de son procès. À l'inverse, la correspondance de l'écrivain révèle un Céline vindicatif et accusateur à l'égard de ses compagnons d'exil...
La petite ville de Sigmaringen (Wurtemberg) abrita de septembre 1944 à fin avril 1945 les restes du gouvernement de Vichy et plus d'un millier de collaborateurs. Le Dr Destouches, alias L.-F. Céline, y soigna cinq mois durant cette colonie de « 1142 condamnés à mort », séjour qu'il décrit dans D'un château l'autre. Christine Sautermeister délimite la part de vérité et d'invention chez Céline, dont le roman cède au plaisir de l'amplification ou de la suggestion.
Si nombre de faits sont attestés - pénuries, insalubrité, épidémies, alertes aériennes, atmosphère de délation, afflux croissant des réfugiés, débâcle de l'armée du Reich, - Céline y ajoute ses touches de délire ou de fantastique, tout en jonglant avec la chronologie ou en faisant silence sur certains épisodes ou certaines amitiés embarrassantes. Ainsi, la comparaison du roman avec les fragments de sa version primitive témoigne du travail de modération et de retenue opérés par Céline.
Refus de se compromettre ? Tentative de dédouanement ? Faut-il taxer de germanophobie opportune la description de ses rapports avec les autorités médicales ou policières de Sigmaringen ? De même, l'écrivain fit-il scandale par ses provocations défaitistes au cours des fameuses « journées des intellectuels », qu';il évoquera pour sa défense au cours de son procès. À l'inverse, la correspondance de l'écrivain révèle un Céline vindicatif et accusateur à l'égard de ses compagnons d'exil...
Si nombre de faits sont attestés - pénuries, insalubrité, épidémies, alertes aériennes, atmosphère de délation, afflux croissant des réfugiés, débâcle de l'armée du Reich, - Céline y ajoute ses touches de délire ou de fantastique, tout en jonglant avec la chronologie ou en faisant silence sur certains épisodes ou certaines amitiés embarrassantes. Ainsi, la comparaison du roman avec les fragments de sa version primitive témoigne du travail de modération et de retenue opérés par Céline.
Refus de se compromettre ? Tentative de dédouanement ? Faut-il taxer de germanophobie opportune la description de ses rapports avec les autorités médicales ou policières de Sigmaringen ? De même, l'écrivain fit-il scandale par ses provocations défaitistes au cours des fameuses « journées des intellectuels », qu';il évoquera pour sa défense au cours de son procès. À l'inverse, la correspondance de l'écrivain révèle un Céline vindicatif et accusateur à l'égard de ses compagnons d'exil...