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Immense succès en Amérique, ce premier roman a été salué comme le "choc de l'année" par toute la presse internationale. Ce qui t'appartient raconte une histoire d'amour entre deux hommes que tout oppose : l'un est un intellectuel américain, professeur de littérature en exil à Sofia ; l'autre, Mitko, est un jeune homme bulgare, insaisissable. Leur rencontre se place immédiatement sous le signe du désir, de la passion, de l'inégalité de classe aussi.
D'un sujet éternel, Greenwell a fait un texte court, fort, renouvelant les classiques de James Baldwin (La Chambre de Giovanni) ou d'Hervé Guibert. Une révélation parue dans une quinzaine de pays et soutenue par Edouard Louis.
Ce qui t'appartient, Garth Greenwell
C'est la rencontre charnelle et envoûtante entre un jeune Bulgare et un Américain vivant à Sofia. C'est leur relation, sur plusieurs années, dans toute l'ambiguïté de leurs rapports, amant, prostitué/client, ou simples amis, que le narrateur, un professeur de littérature à l'université, va raconter. C'est le roman d'une passion tellement gracieuse, d'un choc entre deux classes sociales, l'une représentée par l'intellectuel bourgeois dans son confort occidental, l'autre par le sous-prolétaire qu'est Mitko dans les rues d'une ville dévastée par la modernité soviétique et une société violente. Mais aussi, du choc de l'acceptation de l'identité, tant pour l'un que pour l'autre.
Une écriture magnifique, sensuelle, très travaillée, sert l'intention du narrateur et creuse l'écart entre les deux hommes, tout comme elle souligne l'intensité de leur désir, faisant la part belle à l'érotisme, à la langue bulgare et au verbe.