Carnets de route d'un médecin inspecteur des prisons européennes
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- FormatMulti-format
- ISBN979-10-203-4031-3
- EAN9791020340313
- Date de parution28/01/2021
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurÉditions Baudelaire
Résumé
Paroles de détenu hospitalisé au quartier cellulaire de l'hôpital cantonal de Genève : « Tu sais, je t'aime bien toubib, mais s'il le fallait j'pourrais te tuer ». Médecin de prison, une profession parfois à risques !
Paroles d'une détenue « terroriste » tchétchène : « De nombreux soirs, les enquêteurs pénétraient ivres dans ma cellule, en disant qu'ils allaient m'écraser, que mes enfants étaient tous morts, que j'avais intérêt à signer des documents reconnaissants que j'étais une franc-tireuse.
Une femme m'a ordonné de me déshabiller tout en me forçant à m'asseoir sur une bouteille. Par la suite, à au moins cinq reprises, j'ai été violée par plusieurs militaires à la fois ». Médecin inspecteur des prisons, une activité qui risque de vous faire perdre définitivement toute confiance dans le genre humain... Après des études universitaires de médecine et de droit, Jean-Pierre Restellini s'est concentré progressivement sur les situations de privation de liberté.
Il a été nommé responsable de la division de médecine pénitentiaire de Genève, tout en exerçant à temps partiel une activité de juge assesseur au tribunal des mineurs du même canton. Longtemps, il a été expert pour le Comité européen pour la prévention de la torture et a présidé pendant six années la Commission nationale suisse du même nom. Alors qu'il se promenait en plein Strasbourg, abrité sous un parapluie aux couleurs européennes, il a été brusquement apostrophé par un quidam : « Ce machin, ça ne sert à rien d'autre qu'à nous piquer du fric et à nous forcer d'accueillir tous ces sales étrangers ! » Ces carnets de route ont la prétention de prouver le contraire.
Une femme m'a ordonné de me déshabiller tout en me forçant à m'asseoir sur une bouteille. Par la suite, à au moins cinq reprises, j'ai été violée par plusieurs militaires à la fois ». Médecin inspecteur des prisons, une activité qui risque de vous faire perdre définitivement toute confiance dans le genre humain... Après des études universitaires de médecine et de droit, Jean-Pierre Restellini s'est concentré progressivement sur les situations de privation de liberté.
Il a été nommé responsable de la division de médecine pénitentiaire de Genève, tout en exerçant à temps partiel une activité de juge assesseur au tribunal des mineurs du même canton. Longtemps, il a été expert pour le Comité européen pour la prévention de la torture et a présidé pendant six années la Commission nationale suisse du même nom. Alors qu'il se promenait en plein Strasbourg, abrité sous un parapluie aux couleurs européennes, il a été brusquement apostrophé par un quidam : « Ce machin, ça ne sert à rien d'autre qu'à nous piquer du fric et à nous forcer d'accueillir tous ces sales étrangers ! » Ces carnets de route ont la prétention de prouver le contraire.
Paroles de détenu hospitalisé au quartier cellulaire de l'hôpital cantonal de Genève : « Tu sais, je t'aime bien toubib, mais s'il le fallait j'pourrais te tuer ». Médecin de prison, une profession parfois à risques !
Paroles d'une détenue « terroriste » tchétchène : « De nombreux soirs, les enquêteurs pénétraient ivres dans ma cellule, en disant qu'ils allaient m'écraser, que mes enfants étaient tous morts, que j'avais intérêt à signer des documents reconnaissants que j'étais une franc-tireuse.
Une femme m'a ordonné de me déshabiller tout en me forçant à m'asseoir sur une bouteille. Par la suite, à au moins cinq reprises, j'ai été violée par plusieurs militaires à la fois ». Médecin inspecteur des prisons, une activité qui risque de vous faire perdre définitivement toute confiance dans le genre humain... Après des études universitaires de médecine et de droit, Jean-Pierre Restellini s'est concentré progressivement sur les situations de privation de liberté.
Il a été nommé responsable de la division de médecine pénitentiaire de Genève, tout en exerçant à temps partiel une activité de juge assesseur au tribunal des mineurs du même canton. Longtemps, il a été expert pour le Comité européen pour la prévention de la torture et a présidé pendant six années la Commission nationale suisse du même nom. Alors qu'il se promenait en plein Strasbourg, abrité sous un parapluie aux couleurs européennes, il a été brusquement apostrophé par un quidam : « Ce machin, ça ne sert à rien d'autre qu'à nous piquer du fric et à nous forcer d'accueillir tous ces sales étrangers ! » Ces carnets de route ont la prétention de prouver le contraire.
Une femme m'a ordonné de me déshabiller tout en me forçant à m'asseoir sur une bouteille. Par la suite, à au moins cinq reprises, j'ai été violée par plusieurs militaires à la fois ». Médecin inspecteur des prisons, une activité qui risque de vous faire perdre définitivement toute confiance dans le genre humain... Après des études universitaires de médecine et de droit, Jean-Pierre Restellini s'est concentré progressivement sur les situations de privation de liberté.
Il a été nommé responsable de la division de médecine pénitentiaire de Genève, tout en exerçant à temps partiel une activité de juge assesseur au tribunal des mineurs du même canton. Longtemps, il a été expert pour le Comité européen pour la prévention de la torture et a présidé pendant six années la Commission nationale suisse du même nom. Alors qu'il se promenait en plein Strasbourg, abrité sous un parapluie aux couleurs européennes, il a été brusquement apostrophé par un quidam : « Ce machin, ça ne sert à rien d'autre qu'à nous piquer du fric et à nous forcer d'accueillir tous ces sales étrangers ! » Ces carnets de route ont la prétention de prouver le contraire.