L'étoile filante du Brésil
Carmen Miranda, surnommée "la bombe brésilienne", devient dans les années 1930-50 l'icône mondiale d'un Brésil fantasmé. Connue pour ses tenues exubérantes et ses chapeaux garnis de fruits, elle propulse la samba sur la scène internationale. Née au Portugal en 1909, elle grandit à Rio et se fait remarquer comme chapelière puis chanteuse. À 21 ans, elle est une star de la radio brésilienne.
Le producteur américain Lee Shubert l'emmène à Broadway, où son personnage de "baiana" stéréotypée séduit le public. Mais ce succès américain lui vaut d'être rejetée au Brésil, accusée de trahir son identité. En réponse, elle chante "Disseram Que Eu Voltei Americanizada'. Rongée par la solitude, l'alcool, les médicaments et une fausse couche, elle sombre dans la dépression. Elle meurt à 46 ans d'un infarctus.
Le Brésil pleure cette étoile consumée par le show-business, incarnation tragique des tensions entre culture nationale et impérialisme culturel américain.
L'étoile filante du Brésil
Carmen Miranda, surnommée "la bombe brésilienne", devient dans les années 1930-50 l'icône mondiale d'un Brésil fantasmé. Connue pour ses tenues exubérantes et ses chapeaux garnis de fruits, elle propulse la samba sur la scène internationale. Née au Portugal en 1909, elle grandit à Rio et se fait remarquer comme chapelière puis chanteuse. À 21 ans, elle est une star de la radio brésilienne.
Le producteur américain Lee Shubert l'emmène à Broadway, où son personnage de "baiana" stéréotypée séduit le public. Mais ce succès américain lui vaut d'être rejetée au Brésil, accusée de trahir son identité. En réponse, elle chante "Disseram Que Eu Voltei Americanizada'. Rongée par la solitude, l'alcool, les médicaments et une fausse couche, elle sombre dans la dépression. Elle meurt à 46 ans d'un infarctus.
Le Brésil pleure cette étoile consumée par le show-business, incarnation tragique des tensions entre culture nationale et impérialisme culturel américain.