Calais et la mer. 1814-1914
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- Nombre de pages344
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-3447-5
- EAN9782757434475
- Date de parution19/10/2022
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses Universitaires du Septen...
Résumé
L'ouvrage est la version abrégée d'une thèse de doctorat d'histoire dont le projet de recherche était de contribuer à l'histoire maritime du xixe siècle à partir de l'observatoire particulier que constitue Calais, port secondaire dans l'ensemble français mais maillon essentiel sur la route de Paris à Londres. A cette fin, l'auteur analyse l'extension des infrastructures et des équipements du port ainsi que l'intensification des échanges entre 1814 et 1914, dans la perspective des rapports entre le port et la ville.
Les mutations technologiques et les fluctuations dues à la concurrence dans le passage transmanche rythment l'histoire du port de Calais au xixe siècle tandis que l'activité urbaine est bouleversée très tôt par la naturalisation de l'industrie anglaise des tulles et dentelles mécaniques qui transforment Calais et Saint-Pierre en « Nottingham français » dès le milieu du siècle. Le passage des voyageurs est la fonction essentielle du port et, comme de nos jours, elle a tendance à accaparer les autres activités maritimes à moyenne et longue portée, pêche, cabotage et navigation au long-cours, qui se développent dans des proportions plus importantes dans les ports voisins de Boulogne-sur-Mer et Dunkerque.
Mais Calais demeure, à la différence d'autres ports, indispensable au système des échanges européens en tant que « ville-pont » et à la défense nationale comme place de guerre de premier ordre. Ces caractères très particuliers expliquent que l'industrialisation qui transforme Saint-Pierre en grand centre textile sous le Second Empire ne soit pas parvenue à enrayer le développement des infrastructures du port avec les grands travaux du Plan Freycinet.
Ils justifient en tous cas la longue résistance de « Calais Nord » à entrer dans une nouvelle agglomération. La réunion des deux communes en 1885 consacre l'équation calaisienne qui semble tenir en ces termes : une ville industrielle anglaise contiguë à un port de passage d'envergure européenne, mais sans armateurs et sans activité halieutique notable.
Les mutations technologiques et les fluctuations dues à la concurrence dans le passage transmanche rythment l'histoire du port de Calais au xixe siècle tandis que l'activité urbaine est bouleversée très tôt par la naturalisation de l'industrie anglaise des tulles et dentelles mécaniques qui transforment Calais et Saint-Pierre en « Nottingham français » dès le milieu du siècle. Le passage des voyageurs est la fonction essentielle du port et, comme de nos jours, elle a tendance à accaparer les autres activités maritimes à moyenne et longue portée, pêche, cabotage et navigation au long-cours, qui se développent dans des proportions plus importantes dans les ports voisins de Boulogne-sur-Mer et Dunkerque.
Mais Calais demeure, à la différence d'autres ports, indispensable au système des échanges européens en tant que « ville-pont » et à la défense nationale comme place de guerre de premier ordre. Ces caractères très particuliers expliquent que l'industrialisation qui transforme Saint-Pierre en grand centre textile sous le Second Empire ne soit pas parvenue à enrayer le développement des infrastructures du port avec les grands travaux du Plan Freycinet.
Ils justifient en tous cas la longue résistance de « Calais Nord » à entrer dans une nouvelle agglomération. La réunion des deux communes en 1885 consacre l'équation calaisienne qui semble tenir en ces termes : une ville industrielle anglaise contiguë à un port de passage d'envergure européenne, mais sans armateurs et sans activité halieutique notable.
L'ouvrage est la version abrégée d'une thèse de doctorat d'histoire dont le projet de recherche était de contribuer à l'histoire maritime du xixe siècle à partir de l'observatoire particulier que constitue Calais, port secondaire dans l'ensemble français mais maillon essentiel sur la route de Paris à Londres. A cette fin, l'auteur analyse l'extension des infrastructures et des équipements du port ainsi que l'intensification des échanges entre 1814 et 1914, dans la perspective des rapports entre le port et la ville.
Les mutations technologiques et les fluctuations dues à la concurrence dans le passage transmanche rythment l'histoire du port de Calais au xixe siècle tandis que l'activité urbaine est bouleversée très tôt par la naturalisation de l'industrie anglaise des tulles et dentelles mécaniques qui transforment Calais et Saint-Pierre en « Nottingham français » dès le milieu du siècle. Le passage des voyageurs est la fonction essentielle du port et, comme de nos jours, elle a tendance à accaparer les autres activités maritimes à moyenne et longue portée, pêche, cabotage et navigation au long-cours, qui se développent dans des proportions plus importantes dans les ports voisins de Boulogne-sur-Mer et Dunkerque.
Mais Calais demeure, à la différence d'autres ports, indispensable au système des échanges européens en tant que « ville-pont » et à la défense nationale comme place de guerre de premier ordre. Ces caractères très particuliers expliquent que l'industrialisation qui transforme Saint-Pierre en grand centre textile sous le Second Empire ne soit pas parvenue à enrayer le développement des infrastructures du port avec les grands travaux du Plan Freycinet.
Ils justifient en tous cas la longue résistance de « Calais Nord » à entrer dans une nouvelle agglomération. La réunion des deux communes en 1885 consacre l'équation calaisienne qui semble tenir en ces termes : une ville industrielle anglaise contiguë à un port de passage d'envergure européenne, mais sans armateurs et sans activité halieutique notable.
Les mutations technologiques et les fluctuations dues à la concurrence dans le passage transmanche rythment l'histoire du port de Calais au xixe siècle tandis que l'activité urbaine est bouleversée très tôt par la naturalisation de l'industrie anglaise des tulles et dentelles mécaniques qui transforment Calais et Saint-Pierre en « Nottingham français » dès le milieu du siècle. Le passage des voyageurs est la fonction essentielle du port et, comme de nos jours, elle a tendance à accaparer les autres activités maritimes à moyenne et longue portée, pêche, cabotage et navigation au long-cours, qui se développent dans des proportions plus importantes dans les ports voisins de Boulogne-sur-Mer et Dunkerque.
Mais Calais demeure, à la différence d'autres ports, indispensable au système des échanges européens en tant que « ville-pont » et à la défense nationale comme place de guerre de premier ordre. Ces caractères très particuliers expliquent que l'industrialisation qui transforme Saint-Pierre en grand centre textile sous le Second Empire ne soit pas parvenue à enrayer le développement des infrastructures du port avec les grands travaux du Plan Freycinet.
Ils justifient en tous cas la longue résistance de « Calais Nord » à entrer dans une nouvelle agglomération. La réunion des deux communes en 1885 consacre l'équation calaisienne qui semble tenir en ces termes : une ville industrielle anglaise contiguë à un port de passage d'envergure européenne, mais sans armateurs et sans activité halieutique notable.