Bunkers. L'archipel de la peur

Par : Guillaume Asselin
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages272
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-89518-744-8
  • EAN9782895187448
  • Date de parution26/09/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille932 Ko
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurNota Bene

Résumé

La précarité de sa condition expose l'être humain sur tous les fronts. Son besoin de protection tend, au fil de l'évolution et du processus de civilisation, à s'exacerber jusqu'à prendre la forme, pathologique, de la névrose de défense. Un mystérieux syndrome d'enfermement semble condamner l'humain à se prendre au piège des structures (domestiques, politiques, techniques, symboliques.) qu'il sécrète comme des sortes de bunkers pour se mettre à couvert.
Aux murs que l'individu édifie dans l'espace physique répondent, dans le registre psychique, les grilles théoriques, les fantasmes, les manies et les idéologies sous le masque desquels il se fuit. Se privatisant dans le for intérieur ou se dilatant à l'extérieur jusqu'à couvrir la planète entière, le bunker, au sens élargi où on le conçoit ici, se décline d'innombrables manières. Il parle du passé aussi bien que du présent, de la guerre d'hier et de la hantise d'aujourd'hui.
Il témoigne, plus que tout, de la difficulté de se mettre à nu et d'aller à la rencontre de l'inconnu - d'être, tout simplement, sans s'évertuer à interposer entre soi et le réel dont on a si peur une infinité d'écrans qui en travestissent la nature. La lecture de cet essai se présente comme un voyage initiatique au sein du monde opprimant des murs et des clôtures, afin de pénétrer un peu mieux les raisons de cette frayeur portant les individus aussi bien que les États à se replier dans leur quant-à-soi, comme si l'on ne pouvait même plus envisager de sortir de l'angoisse devenue endémique.
La précarité de sa condition expose l'être humain sur tous les fronts. Son besoin de protection tend, au fil de l'évolution et du processus de civilisation, à s'exacerber jusqu'à prendre la forme, pathologique, de la névrose de défense. Un mystérieux syndrome d'enfermement semble condamner l'humain à se prendre au piège des structures (domestiques, politiques, techniques, symboliques.) qu'il sécrète comme des sortes de bunkers pour se mettre à couvert.
Aux murs que l'individu édifie dans l'espace physique répondent, dans le registre psychique, les grilles théoriques, les fantasmes, les manies et les idéologies sous le masque desquels il se fuit. Se privatisant dans le for intérieur ou se dilatant à l'extérieur jusqu'à couvrir la planète entière, le bunker, au sens élargi où on le conçoit ici, se décline d'innombrables manières. Il parle du passé aussi bien que du présent, de la guerre d'hier et de la hantise d'aujourd'hui.
Il témoigne, plus que tout, de la difficulté de se mettre à nu et d'aller à la rencontre de l'inconnu - d'être, tout simplement, sans s'évertuer à interposer entre soi et le réel dont on a si peur une infinité d'écrans qui en travestissent la nature. La lecture de cet essai se présente comme un voyage initiatique au sein du monde opprimant des murs et des clôtures, afin de pénétrer un peu mieux les raisons de cette frayeur portant les individus aussi bien que les États à se replier dans leur quant-à-soi, comme si l'on ne pouvait même plus envisager de sortir de l'angoisse devenue endémique.