Le nom de Brocéliande brûle comme un aimant dans la nuit du songe. Il faut le laisser venir à soi, avec sa rumeur de futaies cisaillées de cavalcades, le feu d'orage de ses claires-voies, le feutre épais de ses mousses, de ses fougères tombées ; il faut le laisser hanter la rêverie, nom-palimpseste, dans lequel résonne le beau et vieux nom de Bréchéliant ; nom-cartographie aussi, qui dessine à lui seul un de ces royaumes aux lisières duquel on aborde toujours, dans un mélange de désir et de jubilation qui tient de l'effroi sacré.
Le nom de Brocéliande brûle comme un aimant dans la nuit du songe. Il faut le laisser venir à soi, avec sa rumeur de futaies cisaillées de cavalcades, le feu d'orage de ses claires-voies, le feutre épais de ses mousses, de ses fougères tombées ; il faut le laisser hanter la rêverie, nom-palimpseste, dans lequel résonne le beau et vieux nom de Bréchéliant ; nom-cartographie aussi, qui dessine à lui seul un de ces royaumes aux lisières duquel on aborde toujours, dans un mélange de désir et de jubilation qui tient de l'effroi sacré.