Les aventures pleines d'humour et de tendresse d'une petite fille
hospitalisée. Bonjour, je m'appelle Zita Sayyah. Mais vous pouvez
m'appeler « Boule à Zéro », comme tout le monde. J'aurai bientôt 14
ans. Enfin ! Si j'arrive jusque là ! J'habite au 6e étage de
l'hôpital La Gaufre, au service d'oncologie pédiatrique.
« Oncologie », ça sonne un peu comme « magie ». Mais c'est tout le
contraire, croyez-moi.
Je souffre d'une espèce de leucémie.
« Leucémie », ça sonne un peu comme « amie ». Mais c'est tout le
contraire, croyez-moi ! Enfin ! Comme le dirait Happy Papy, un de mes
plus vieux amis (94 ans au compteur !) : « On peut perdre la tête, on
peut perdre ses cheveux - jusqu'à ses dents, même ! - mais l'espoir,
jamais ! » Les cheveux, je les ai déjà perdus. L'espoir, un peu
aussi, je dois bien l'avouer.
Mais tant qu'il me restera des dents
pour mordre...
Les aventures pleines d'humour et de tendresse d'une petite fille
hospitalisée. Bonjour, je m'appelle Zita Sayyah. Mais vous pouvez
m'appeler « Boule à Zéro », comme tout le monde. J'aurai bientôt 14
ans. Enfin ! Si j'arrive jusque là ! J'habite au 6e étage de
l'hôpital La Gaufre, au service d'oncologie pédiatrique.
« Oncologie », ça sonne un peu comme « magie ». Mais c'est tout le
contraire, croyez-moi.
Je souffre d'une espèce de leucémie.
« Leucémie », ça sonne un peu comme « amie ». Mais c'est tout le
contraire, croyez-moi ! Enfin ! Comme le dirait Happy Papy, un de mes
plus vieux amis (94 ans au compteur !) : « On peut perdre la tête, on
peut perdre ses cheveux - jusqu'à ses dents, même ! - mais l'espoir,
jamais ! » Les cheveux, je les ai déjà perdus. L'espoir, un peu
aussi, je dois bien l'avouer.
Mais tant qu'il me restera des dents
pour mordre...