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"Je m'appelle Eliza Burlington. Je suis née esclave de Sir Thomas Burlington dont la plantation se trouvait à six miles environ de Suffolk, dans l'État de Virginie. Je lui ai appartenu pendant une douzaine d'années au même titre qu'un chien, une mule ou un meuble de maison."
Le jour où la poupée de son enfance ressurgit dans sa vie, c'est tout le passé de Lizzie qui remonte à la surface, d'un seul coup.
La Grande Maison des propriétaires où sa mère cuisinait, Laura May, sa cruelle petite maîtresse, le charme de Luther, le jeune rebelle, et puis ce nouveau régisseur, casseur de nègres. On disait qu'à cinq cents kilomètres de là, l'esclavage était aboli...
Pour ne pas oublier...
C’est tout un pan de l’histoire américaine, et pas le plus glorieux, qui renaît dans le récit de Lizzie,.
Récit authentique, douloureux, évidemment choquant, et révoltant pour ceux qui n’ont jamais compris que l’esclavage puisse exister.
Lizzie et sa famille, relativement « protégées » par le statut dont elles bénéficient au sein de la plantation, ne subissent pourtant pas la pire des conditions.même si le mépris, les brimades, les sévices en font partie.
De sa plume ciselée, poétique, Paula Jacques raconte une histoire qui est aussi le vrai témoignage d’une époque cruelle, inhumaine, mais où plane cependant en permanence une lueur d’espoir, grâce au courage et à la résilience de personnages volontaires, forts, qui aiment la vie, et capables de gratitude malgré toutes les épreuves qu’ils ont eu à endurer.