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An extraordinary story of war and friendship from one of America's most revered authors of the 20th Century
Two teenagers form an unlikely friendship in pre-War Philadelphia. Al is obsessed with lifting weights, looking good and chasing girls. Birdy is obsessed with flight.
Birdy's passion becomes all-encompassing. Birdy wants to fly.
A few years later these young men find themselves emotionally and physically scarred by Word War Two.
Al is called to an army psychiatric hospital to help the doctors there treat his friend, who he finds squatting on the floor of his cell and acting like a bird.
This haunting and brilliant novel has electrified readers the world over. It has truly become a modern classic.
In 1984, Birdy was turned into an award-winning movie directed by Alan Parker and starring Nicholas Cage and Matthew Modine
Voyage aux confins de la folie
« C’est difficile de savoir si quelqu’un comme Birdy est fou ou non. »
Il l’aura fallu prendre le temps d’apprivoiser Birdy, laisser décanter un peu en passant par l’étape cinéma pour mieux investir ce livre passionnant à l’accès un peu ardu.
Birdy et Al sont deux amis d’enfance dont le destin va à nouveau se croiser alors que chacun d’eux est en souffrance. Al au visage ravagé par la guerre, se retrouve confronté à « la folie » de son ami Birdy complètement identifié à un oiseau. C’est l’histoire touchante, d’une amitié, et de deux êtres qui tendent à se réparer mutuellement.
C’est la construction, un peu particulière qui donne à ce roman tout son cachet. D’un côté Al laisse aller sa mémoire tout en la mêlant au présent se résumant pour lui à sa présence à l’hôpital psychiatrique à tenter de comprendre ce qu’il est advenu de Birdy dont personne ne comprend le comportement. De l’autre, une voix off celle de Birdy , plonge le lecteur dans les délires de ce dernier. Le lecteur rentre lui aussi dans la volière, et s’imprègne des passions et folies de Birdy, à un point que la frontière entre les deux est de plus en plus tenue. Cette partie de narration, est d’une grande richesse en matière d’ornithologie, et son style peut souvent rebuter tant il colle parfaitement au mental de notre personnage. Ce sont les parles sensées d’un homme qui est tout autre, qui parle et agit comme cet autre-là. Les longues tirades, dans un style monotone, et monocorde, peuvent lasser à la longue, d’autant qu’il est difficile de rentrer soi-même dans les délires de Birdy, et de se laisser porter par ces derniers.
Je remercie infiniment les éditions Gallmeister qui m’ont permis de lire cet ouvrage dans le cadre de la masse critique Babélio.