Bernard-Marie Koltès
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- Nombre de pages349
- FormatePub
- ISBN978-2-7073-4395-6
- EAN9782707343956
- Date de parution01/02/2018
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille522 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurMinuit
Résumé
L'écriture, la pensée et la vie de Bernard-Marie Koltès (1948-1989) sont liées dans un pacte qu'il forgea à vingt ans devant un théâtre de Strasbourg et qui jamais ne sera rompu : être soi-même l'auteur de sa vie. Il ne possédait qu'une morale : celle de la beauté. Et qu'une loi : le désir.
On connaît de Koltès la trajectoire fulgurante : la rencontre avec Chéreau au début des années 1980, les pièces jouées à Nanterre-Amandiers, la reconnaissance publique et critique.
On sait aussi combien cette ouvre a pu donner l'image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu'elle s'est jouée dans les confins de cités perdues, dans le delta du Niger, au cour de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, près d'un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n'est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais tenter d'approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se redonner naissance ; ailleurs, il s'inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa ses forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley.
Raconter la vie de Koltès, c'est tâcher d'écrire ainsi cette vie vécue dans le désir de se faire autre et dont ses pièces portent la trace. C'est tenter d'approcher l'ouvre et la vie ensemble puisque l'une est la réécriture de l'autre.
On sait aussi combien cette ouvre a pu donner l'image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu'elle s'est jouée dans les confins de cités perdues, dans le delta du Niger, au cour de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, près d'un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n'est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais tenter d'approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se redonner naissance ; ailleurs, il s'inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa ses forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley.
Raconter la vie de Koltès, c'est tâcher d'écrire ainsi cette vie vécue dans le désir de se faire autre et dont ses pièces portent la trace. C'est tenter d'approcher l'ouvre et la vie ensemble puisque l'une est la réécriture de l'autre.
L'écriture, la pensée et la vie de Bernard-Marie Koltès (1948-1989) sont liées dans un pacte qu'il forgea à vingt ans devant un théâtre de Strasbourg et qui jamais ne sera rompu : être soi-même l'auteur de sa vie. Il ne possédait qu'une morale : celle de la beauté. Et qu'une loi : le désir.
On connaît de Koltès la trajectoire fulgurante : la rencontre avec Chéreau au début des années 1980, les pièces jouées à Nanterre-Amandiers, la reconnaissance publique et critique.
On sait aussi combien cette ouvre a pu donner l'image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu'elle s'est jouée dans les confins de cités perdues, dans le delta du Niger, au cour de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, près d'un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n'est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais tenter d'approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se redonner naissance ; ailleurs, il s'inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa ses forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley.
Raconter la vie de Koltès, c'est tâcher d'écrire ainsi cette vie vécue dans le désir de se faire autre et dont ses pièces portent la trace. C'est tenter d'approcher l'ouvre et la vie ensemble puisque l'une est la réécriture de l'autre.
On sait aussi combien cette ouvre a pu donner l'image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu'elle s'est jouée dans les confins de cités perdues, dans le delta du Niger, au cour de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, près d'un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n'est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais tenter d'approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se redonner naissance ; ailleurs, il s'inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa ses forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley.
Raconter la vie de Koltès, c'est tâcher d'écrire ainsi cette vie vécue dans le désir de se faire autre et dont ses pièces portent la trace. C'est tenter d'approcher l'ouvre et la vie ensemble puisque l'une est la réécriture de l'autre.