Baudelaire/Hergé : penser la création

Par : Jean-François Campario

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  • Nombre de pages272
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-30654-3
  • EAN9782296306547
  • Date de parution01/02/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'idée d'associer l'œuvre du Poète de la Modernité à celle d'un amuseur, fût-il fameux, semble inattendue ; elle est pourtant le défi de cette étude. Au commencement de sa vie publique, lorsque Baudelaire cherche ardemment sa voix originale de poète, c'est vers la chanson populaire, cet art mineur qu'il se tourne, en prenant fait et cause pour son ami Pierre Dupont. Comme s'il importait, d'emblée, de dévoyer pour la ressourcer loin des sirènes académiques la Poésie qui serait la sienne, " toujours même en prose ". Hergé pour sa part ne cessera de se rêver peintre, même si les circonstances ont fait de lui un dessinateur pour enfants sages.
Mais en synthétisant sa vision autour de Tintin, idéal vide appelant ses complémentaires, il lui faudrait affronter le monde des signes, relativiser ses certitudes conservatrices, donc envisager cette obsédante question du double : de l'ancrage familial à la conscience de soi, puis à l'œuvre en tant que représentation, originale, insuffisante... Comment nos deux créateurs furent-ils conduits par leur écriture même à repenser les stéréotypes dont ils disposaient et, pleinement contemporains de leur temps, à découvrir leur singularité esthétique dans sa pratique conceptuelle, toujours relancée ?
L'idée d'associer l'œuvre du Poète de la Modernité à celle d'un amuseur, fût-il fameux, semble inattendue ; elle est pourtant le défi de cette étude. Au commencement de sa vie publique, lorsque Baudelaire cherche ardemment sa voix originale de poète, c'est vers la chanson populaire, cet art mineur qu'il se tourne, en prenant fait et cause pour son ami Pierre Dupont. Comme s'il importait, d'emblée, de dévoyer pour la ressourcer loin des sirènes académiques la Poésie qui serait la sienne, " toujours même en prose ". Hergé pour sa part ne cessera de se rêver peintre, même si les circonstances ont fait de lui un dessinateur pour enfants sages.
Mais en synthétisant sa vision autour de Tintin, idéal vide appelant ses complémentaires, il lui faudrait affronter le monde des signes, relativiser ses certitudes conservatrices, donc envisager cette obsédante question du double : de l'ancrage familial à la conscience de soi, puis à l'œuvre en tant que représentation, originale, insuffisante... Comment nos deux créateurs furent-ils conduits par leur écriture même à repenser les stéréotypes dont ils disposaient et, pleinement contemporains de leur temps, à découvrir leur singularité esthétique dans sa pratique conceptuelle, toujours relancée ?
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