Biographie de Philippe Agostini
Traducteur passionné, André Markowicz a notamment traduit pour la collection Babel l'intégralité de l'ouvre romanesque de Dostoïevski (vingt-neuf volumes), mais aussi le théâtre complet de Gogol ou celui de Tchekhov (en collaboration avec Françoise Morvan). Tout son travail tend à faire passer en français quelque chose de la culture russe, et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Le Soleil d'Alexandre (2011) est son grand ouvre, qui vient éclairer et compléter toutes ses publications et lectures ainsi que la traduction en Babel d'Eugène Onéguine (Babel n° 924) et du recueil Le Convive de pierre et autres scènes dramatiques (Babel n° 85) de Pouchkine, ou encore la pièce de Griboïédov Du malheur d'avoir de l'esprit (Babel n° 784).
André Markowicz est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs 2012.
Né le 19 janvier 1912 dans les Côtes-du-Nord, Armand Robin s'établit à Paris en 1934.
Il fréquente les milieux de la revue Esprit et de La Nouvelle Revue Française et se lie d'amitié avec Jean Paulhan et Jules Supervielle. Il collabore au journal Le Libertaire et à la Fédération Anarchiste. Il meurt à Paris le 30 mars 1961.
Normal00115488271108311.128202100
Philippe Agostini est né en 1964, en Provence dit-il vaguement. Il a, depuis 1986, réalisé de nombreuses expositions mais se maintient plutôt à la marge, en toute discrétion, près du travail.
Enseignant à l'iufm de Chaumont, il tient un blog (appeau vert) et poursuit avec un appétit phénoménal à travers peinture, dessin, gravure et autres bricolages sa recherche du voir. Ainsi peint-il « pour voir : pour y voir, et pour voir venir. »
« Les peintures ici retenues pourront, à n'en pas douter, pour ceux qui connaissait mes images précédentes, sembler plus confuses, plus dissonantes, plus abstraites peut-être.
Je tiens à dire que j'en suis le premier étonné, mais que ainsi vont les choses. Pourtant à bien les considérer, elles n'expriment rien d'autre que la résurgence de traces plus ou moins anciennes qui, de temps à autres, ont ponctuées mon travail. Et puisqu'elles venaient de loin, avec insistance, disons alors que, cette fois, je les ai laissé venir. »
Pour un plus ample aperçu on se reportera au site (Lien -> http://etaton.com)
Emmanuelle Favier a publié un recueil de nouvelles (Confession des genres, éditions Luce Wilquin, 2012), plusieurs recueils de poèmes et trois pièces de théâtre.
Le courage qu'il faut aux rivières est son premier roman.