Aux Origines Ideologiques De La Revolution : Journaux Et Pamphlets A Rennes 1788 - 1789
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- Nombre de pages502
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6545-6
- EAN9782753565456
- Date de parution17/01/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Le Bicentenaire de la Révolution a été l'occasion de rappeler le rôle joué par la Bretagne et tout spécialement par la bourgeoisie de Rennes et par les étudiants en droit dans les débuts de l'ébranlement révolutionnaire. C'est à Rennes, dans les dernières semaines de 1788 et surtout en janvier 1789, que le conflit entre Noblesse et Tiers État atteint un premier paroxysme lourd de conséquences pour la suite des événements à Versailles.
C'est à Rennes qu'émerge tout d'abord la dynamique révolutionnaire incarnée plus tard par le Club breton qui regroupe les « patriotes » les plus déterminés des États Généraux. Cette dynamique se prolongera ensuite dans le Club des jacobins, dont on sait qu'il sera le noyau dur du militantisme révolutionnaire et sa référence idéologique permanente. L'effervescence politique bretonne s'incarne d'abord dans un pamphlet périodique, La Sentinelle du Peuple (novembre - décembre 1788), puis dans les 63 numéros du Héraut de la Nation (décembre 1788 - juillet 1789), pionnier véritable de la presse révolutionnaire.
Ces publications permettent de se faire une idée du niveau de la culture politique dans une capitale provinciale et de la précocité du radicalisme révolutionnaire engendré par le violent sentiment anti-nobiliaire du Tiers État breton. Elles permettent de découvrir aussi la tonalité particulière d'un « royalisme national » dont l'échec explique l'arrêt brutal de la publication du Héraut, à la veille de l'explosion populaire du 14 juillet.
C'est à Rennes qu'émerge tout d'abord la dynamique révolutionnaire incarnée plus tard par le Club breton qui regroupe les « patriotes » les plus déterminés des États Généraux. Cette dynamique se prolongera ensuite dans le Club des jacobins, dont on sait qu'il sera le noyau dur du militantisme révolutionnaire et sa référence idéologique permanente. L'effervescence politique bretonne s'incarne d'abord dans un pamphlet périodique, La Sentinelle du Peuple (novembre - décembre 1788), puis dans les 63 numéros du Héraut de la Nation (décembre 1788 - juillet 1789), pionnier véritable de la presse révolutionnaire.
Ces publications permettent de se faire une idée du niveau de la culture politique dans une capitale provinciale et de la précocité du radicalisme révolutionnaire engendré par le violent sentiment anti-nobiliaire du Tiers État breton. Elles permettent de découvrir aussi la tonalité particulière d'un « royalisme national » dont l'échec explique l'arrêt brutal de la publication du Héraut, à la veille de l'explosion populaire du 14 juillet.
Le Bicentenaire de la Révolution a été l'occasion de rappeler le rôle joué par la Bretagne et tout spécialement par la bourgeoisie de Rennes et par les étudiants en droit dans les débuts de l'ébranlement révolutionnaire. C'est à Rennes, dans les dernières semaines de 1788 et surtout en janvier 1789, que le conflit entre Noblesse et Tiers État atteint un premier paroxysme lourd de conséquences pour la suite des événements à Versailles.
C'est à Rennes qu'émerge tout d'abord la dynamique révolutionnaire incarnée plus tard par le Club breton qui regroupe les « patriotes » les plus déterminés des États Généraux. Cette dynamique se prolongera ensuite dans le Club des jacobins, dont on sait qu'il sera le noyau dur du militantisme révolutionnaire et sa référence idéologique permanente. L'effervescence politique bretonne s'incarne d'abord dans un pamphlet périodique, La Sentinelle du Peuple (novembre - décembre 1788), puis dans les 63 numéros du Héraut de la Nation (décembre 1788 - juillet 1789), pionnier véritable de la presse révolutionnaire.
Ces publications permettent de se faire une idée du niveau de la culture politique dans une capitale provinciale et de la précocité du radicalisme révolutionnaire engendré par le violent sentiment anti-nobiliaire du Tiers État breton. Elles permettent de découvrir aussi la tonalité particulière d'un « royalisme national » dont l'échec explique l'arrêt brutal de la publication du Héraut, à la veille de l'explosion populaire du 14 juillet.
C'est à Rennes qu'émerge tout d'abord la dynamique révolutionnaire incarnée plus tard par le Club breton qui regroupe les « patriotes » les plus déterminés des États Généraux. Cette dynamique se prolongera ensuite dans le Club des jacobins, dont on sait qu'il sera le noyau dur du militantisme révolutionnaire et sa référence idéologique permanente. L'effervescence politique bretonne s'incarne d'abord dans un pamphlet périodique, La Sentinelle du Peuple (novembre - décembre 1788), puis dans les 63 numéros du Héraut de la Nation (décembre 1788 - juillet 1789), pionnier véritable de la presse révolutionnaire.
Ces publications permettent de se faire une idée du niveau de la culture politique dans une capitale provinciale et de la précocité du radicalisme révolutionnaire engendré par le violent sentiment anti-nobiliaire du Tiers État breton. Elles permettent de découvrir aussi la tonalité particulière d'un « royalisme national » dont l'échec explique l'arrêt brutal de la publication du Héraut, à la veille de l'explosion populaire du 14 juillet.