Aux origines de barabbas : "actus tragicus" de michel de ghelderode
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- Nombre de pages191
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-365-1644-3
- EAN9791036516443
- Date de parution03/09/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Liège
Résumé
Couleur de nuit et couleur de sang, Barabbas brille, au seuil de la maturité ghelderodienne, d'un sombre et violent éclat. Cette pièce de la trente et unième année est le premier grand chef-d'ouvre de son auteur. Escurial, peu avant, annonçait que l'on n'oublierait plus cette voix torturée. Elle prend, dans Barabbas, les intonations de la vanité, de la terreur, de l'inquiétude, de l'ironie, de l'insolence, de la vulgarité, de l'amour, de la haine, du désespoir avec une authenticité confondante, une surprenante virtuosité.
Cette voix, au troisième acte, pour un temps, se tait. Naît alors un silence auguste, incomparable. Le silence du monde à la mort de Dieu. Seuls Bach et Wagner ont fait entendre cette réponse à l'énormité du crime. Personne comme eux n'a rendu hommage à la Pureté assassinée. Ghelderode, dans Barabbas, approche de ces maîtres. Son Christ muet a la dignité du personnage aux rares paroles qui domine les Passions.
Son brigand qui, confusément, tâtonne vers Jésus et meu...
Cette voix, au troisième acte, pour un temps, se tait. Naît alors un silence auguste, incomparable. Le silence du monde à la mort de Dieu. Seuls Bach et Wagner ont fait entendre cette réponse à l'énormité du crime. Personne comme eux n'a rendu hommage à la Pureté assassinée. Ghelderode, dans Barabbas, approche de ces maîtres. Son Christ muet a la dignité du personnage aux rares paroles qui domine les Passions.
Son brigand qui, confusément, tâtonne vers Jésus et meu...
Couleur de nuit et couleur de sang, Barabbas brille, au seuil de la maturité ghelderodienne, d'un sombre et violent éclat. Cette pièce de la trente et unième année est le premier grand chef-d'ouvre de son auteur. Escurial, peu avant, annonçait que l'on n'oublierait plus cette voix torturée. Elle prend, dans Barabbas, les intonations de la vanité, de la terreur, de l'inquiétude, de l'ironie, de l'insolence, de la vulgarité, de l'amour, de la haine, du désespoir avec une authenticité confondante, une surprenante virtuosité.
Cette voix, au troisième acte, pour un temps, se tait. Naît alors un silence auguste, incomparable. Le silence du monde à la mort de Dieu. Seuls Bach et Wagner ont fait entendre cette réponse à l'énormité du crime. Personne comme eux n'a rendu hommage à la Pureté assassinée. Ghelderode, dans Barabbas, approche de ces maîtres. Son Christ muet a la dignité du personnage aux rares paroles qui domine les Passions.
Son brigand qui, confusément, tâtonne vers Jésus et meu...
Cette voix, au troisième acte, pour un temps, se tait. Naît alors un silence auguste, incomparable. Le silence du monde à la mort de Dieu. Seuls Bach et Wagner ont fait entendre cette réponse à l'énormité du crime. Personne comme eux n'a rendu hommage à la Pureté assassinée. Ghelderode, dans Barabbas, approche de ces maîtres. Son Christ muet a la dignité du personnage aux rares paroles qui domine les Passions.
Son brigand qui, confusément, tâtonne vers Jésus et meu...