(Auto)traduction et mondialisation des imaginaires des langues
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- Nombre de pages286
- FormatePub
- ISBN978-2-336-47212-6
- EAN9782336472126
- Date de parution31/10/2024
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurEditions L'Harmattan
Résumé
La traduction est plus que jamais centrale à l'heure de la mondialisation, la part de l'anglais n'ayant cessé de décroître sur Internet, phénomène que ne font qu'amplifier les progrès spectaculaires accomplis par la traduction automatique, qui pourraient faire croire que nous n'aurons bientôt plus besoin d'apprendre de langues étrangères, les nouvelles technologies s'en chargeant pour nous comme dans les films de science-fiction hollywoodiens.
Pourtant, et contrairement à une idée reçue, les langues ne sont pas interchangeables, celles-ci contenant ce qu'Edouard Glissant appelle, dans Introduction à une poétique du divers, leurs propres imaginaires. Pour les mettre à profit, il faut donc se placer sur le plan de ce qu'on entend habituellement par traduction, d'une langue à l'autre, mais aussi celle au sein de sa propre langue - « On ne peut plus écrire une langue de manière monolingue », soutient encore Edouard Glissant - tout comme celle de la traduction intersémiotique, mettant ainsi en relation les cultures les plus diverses sous toutes leurs formes.
C'est justement ce qu'aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne sera jamais en mesure d'accomplir. De ce point de vue, il est artificiel de faire une séparation radicale entre traduction et autotraduction : les deux vont en réalité de pair, sans oublier un cas intermédiaire, celui de la traduction en collaboration avec l'auteur. Ce sont toutes ces problématiques qu'illustrent les contributions de ce numéro.
Pourtant, et contrairement à une idée reçue, les langues ne sont pas interchangeables, celles-ci contenant ce qu'Edouard Glissant appelle, dans Introduction à une poétique du divers, leurs propres imaginaires. Pour les mettre à profit, il faut donc se placer sur le plan de ce qu'on entend habituellement par traduction, d'une langue à l'autre, mais aussi celle au sein de sa propre langue - « On ne peut plus écrire une langue de manière monolingue », soutient encore Edouard Glissant - tout comme celle de la traduction intersémiotique, mettant ainsi en relation les cultures les plus diverses sous toutes leurs formes.
C'est justement ce qu'aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne sera jamais en mesure d'accomplir. De ce point de vue, il est artificiel de faire une séparation radicale entre traduction et autotraduction : les deux vont en réalité de pair, sans oublier un cas intermédiaire, celui de la traduction en collaboration avec l'auteur. Ce sont toutes ces problématiques qu'illustrent les contributions de ce numéro.
La traduction est plus que jamais centrale à l'heure de la mondialisation, la part de l'anglais n'ayant cessé de décroître sur Internet, phénomène que ne font qu'amplifier les progrès spectaculaires accomplis par la traduction automatique, qui pourraient faire croire que nous n'aurons bientôt plus besoin d'apprendre de langues étrangères, les nouvelles technologies s'en chargeant pour nous comme dans les films de science-fiction hollywoodiens.
Pourtant, et contrairement à une idée reçue, les langues ne sont pas interchangeables, celles-ci contenant ce qu'Edouard Glissant appelle, dans Introduction à une poétique du divers, leurs propres imaginaires. Pour les mettre à profit, il faut donc se placer sur le plan de ce qu'on entend habituellement par traduction, d'une langue à l'autre, mais aussi celle au sein de sa propre langue - « On ne peut plus écrire une langue de manière monolingue », soutient encore Edouard Glissant - tout comme celle de la traduction intersémiotique, mettant ainsi en relation les cultures les plus diverses sous toutes leurs formes.
C'est justement ce qu'aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne sera jamais en mesure d'accomplir. De ce point de vue, il est artificiel de faire une séparation radicale entre traduction et autotraduction : les deux vont en réalité de pair, sans oublier un cas intermédiaire, celui de la traduction en collaboration avec l'auteur. Ce sont toutes ces problématiques qu'illustrent les contributions de ce numéro.
Pourtant, et contrairement à une idée reçue, les langues ne sont pas interchangeables, celles-ci contenant ce qu'Edouard Glissant appelle, dans Introduction à une poétique du divers, leurs propres imaginaires. Pour les mettre à profit, il faut donc se placer sur le plan de ce qu'on entend habituellement par traduction, d'une langue à l'autre, mais aussi celle au sein de sa propre langue - « On ne peut plus écrire une langue de manière monolingue », soutient encore Edouard Glissant - tout comme celle de la traduction intersémiotique, mettant ainsi en relation les cultures les plus diverses sous toutes leurs formes.
C'est justement ce qu'aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne sera jamais en mesure d'accomplir. De ce point de vue, il est artificiel de faire une séparation radicale entre traduction et autotraduction : les deux vont en réalité de pair, sans oublier un cas intermédiaire, celui de la traduction en collaboration avec l'auteur. Ce sont toutes ces problématiques qu'illustrent les contributions de ce numéro.
















