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Portrait d'une femme d'aujourd'hui, infirmière, la presque quarantaine, dans les Pyrénées, touchée en plein cour par la requête d'un vieil homme souffrant d'Alzheimer. Un roman juste qui puise dans l'air du temps ses thèmes humanistes : la solidarité des cours, la nécessaire interaction des générations...
Soigner, veiller, sourire, prodiguer les mots et les gestes qui réconfortent, être là tout simplement...
Aurore sait combien son travail d'infirmière à domicile, aussi routinier et difficile soit-il, agit comme un baume pour ses patients. Et contre le désert affectif de sa vie. Aurore élève seule Nils, ado, et s'est reconstruite au fil des ans dans ce petit village. En enfouissant le drame qui a atomisé sa vie d'avant et en se protégeant des jeux de l'amour. Même si son charme ne laisse pas indifférent le déroutant docteur Verdier...
Un jour, Aurore découvre une petite annonce : " Vieil homme ne voulant pas finir sa vie seul ou en maison de retraite cherche personne ou famille qui voudrait l'adopter.
" Car Noël est inconsolable depuis la mort de son épouse. Souvent il va se recueillir sur sa tombe qu'il orne de petites violettes en origami et convoque ses souvenirs lumineux mais de plus en plus épars.
Autour de Nils, Aurore et le vieil homme vont nouer un profond lien filial et s'ouvrir à de nouveaux lendemains. Et si Noël n'attend plus guère des jours, Aurore a encore beaucoup à accomplir. Pour elle seule désormais et non plus pour les autres ?
Décevant
L'histoire est intéressante, avec des personnages touchants et les thèmes abordés sont d'actualité. En revanche, j'ai été extrêmement déçue de trouver ce roman émaillé de sexisme ordinaire. En 2021 la femme est encore objectisé dans les romans et ça n'est pas normal, et cela m'a encore plus agacée de la part d'un auteur homme. En quoi la femme doit-elle être épilée et prête si un homme venait à passer dans le coin pour tirer son coup ? Une femme n'a pas vocation à faire bander les hommes.
Pour certain.e.s, ces passages relèveront des détails, mais cette histoire de poils est quand même lourdement insistante. Et personnellement, ce genre de détail m'interpelle et je ne peux plus passer outre.
Donc c'est dommage. En 2021 il faut sortir des clichés et arrêter de véhiculer cette image du corps de la femme désirable sous certains critères, du corps de la femme qui DOIT être désirable. Les femmes méritent mieux.