Aurélie Filippetti, Antoine Gallimard et les subventions contre l'auto-édition. Les coulisses de l'édition française révélées aux lectrices, lecteurs et jeunes écrivains
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- Nombre de pages79
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-36541-234-6
- EAN9782365412346
- Date de parution28/08/2012
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant Mobipocket...
- ÉditeurJean-Luc PETIT Editions
Résumé
Publié uniquement en numérique le 28 août 2012, ce document iconoclaste est devenu disponible en papier en 2014.
Pour l'Histoire.
Naturellement, il ne fut pas présenté par les amis des éditeurs traditionnels et des politiques professionnels...
Si vous croisez ce livre, accordez-lui une extrême attention : dans "un monde parfait" (complétement contrôlé) l'ensemble des citoyens seraient convaincus qu'il n'existe rien à côté de la parole autorisée par les puissants.
Des paroles et des actes.
Alors que la révolution numérique s'installe en France, principalement grâce à Amazon, le monde officiel de l'édition a trouvé une cible : l'auto-édition, une pratique coupable de tenter les écrivains en leur promettant des jours meilleurs, une rémunération décente. Les éditeurs se dressent contre ce possible fléau, naturellement pour protéger leurs auteurs adorés (vaches à lait) ! Ne croyez surtout pas qu'il soit préférable de conserver plus de 50% du prix d'un livre numérique quand les installés vous proposent de continuer comme dans l'économie du bouquin en papier, avec des miettes. Ces bienfaiteurs de la culture ont même reçu le soutien d'Aurélie Filippetti ! La jeune ministre aurait pu (dû ?) se positionner du côté de ses "collègues" écrivains mais elle combat la voie "utopique" ! Elle demande juste aux éditeurs un petit effort au niveau des rémunérations...
en contrepartie d'abondantes aides ! La ministre de la Culture s'est résolument placée du côté des exploiteurs, qui plus est en étayant sa démonstration d'un exemple, le sien, celui d'une jeune romancière publiant en 2003 "les derniers jours de la classe ouvrière", dans une maison du groupe Lagardère. Un roman qui se voulait engagé, contre l'historique exploitation des mineurs de Lorraine. Il ne s'agissait que d'une posture ? Elle n'a donc rien compris ? Elle a changé ? Elle est simplement passée de l'autre côté, celui du pouvoir, où l'on perd facilement la notion des réalités pour devenir un rouage de l'Etat ? Décortiquer les propos de la ministre, les resituer dans deux siècles de lutte entre écrivains et éditeurs et les rapprocher des positions d'Antoine Gallimard, sans oublier d'observer la politique culturelle, même celle prétendue de gauche, telle fut l'ambition d'un livre numérique qui souhaite aussi démontrer qu'une autre voie est possible, avec des tarifs décents. L'auto-édition est l'avenir de l'édition.
Je l'écrivais déjà en l'an 2000 (http://www.pamphletaire.com/ (Lien -> http://www.pamphletaire.com/))...
Alors que la révolution numérique s'installe en France, principalement grâce à Amazon, le monde officiel de l'édition a trouvé une cible : l'auto-édition, une pratique coupable de tenter les écrivains en leur promettant des jours meilleurs, une rémunération décente. Les éditeurs se dressent contre ce possible fléau, naturellement pour protéger leurs auteurs adorés (vaches à lait) ! Ne croyez surtout pas qu'il soit préférable de conserver plus de 50% du prix d'un livre numérique quand les installés vous proposent de continuer comme dans l'économie du bouquin en papier, avec des miettes. Ces bienfaiteurs de la culture ont même reçu le soutien d'Aurélie Filippetti ! La jeune ministre aurait pu (dû ?) se positionner du côté de ses "collègues" écrivains mais elle combat la voie "utopique" ! Elle demande juste aux éditeurs un petit effort au niveau des rémunérations...
en contrepartie d'abondantes aides ! La ministre de la Culture s'est résolument placée du côté des exploiteurs, qui plus est en étayant sa démonstration d'un exemple, le sien, celui d'une jeune romancière publiant en 2003 "les derniers jours de la classe ouvrière", dans une maison du groupe Lagardère. Un roman qui se voulait engagé, contre l'historique exploitation des mineurs de Lorraine. Il ne s'agissait que d'une posture ? Elle n'a donc rien compris ? Elle a changé ? Elle est simplement passée de l'autre côté, celui du pouvoir, où l'on perd facilement la notion des réalités pour devenir un rouage de l'Etat ? Décortiquer les propos de la ministre, les resituer dans deux siècles de lutte entre écrivains et éditeurs et les rapprocher des positions d'Antoine Gallimard, sans oublier d'observer la politique culturelle, même celle prétendue de gauche, telle fut l'ambition d'un livre numérique qui souhaite aussi démontrer qu'une autre voie est possible, avec des tarifs décents. L'auto-édition est l'avenir de l'édition.
Je l'écrivais déjà en l'an 2000 (http://www.pamphletaire.com/ (Lien -> http://www.pamphletaire.com/))...
Publié uniquement en numérique le 28 août 2012, ce document iconoclaste est devenu disponible en papier en 2014.
Pour l'Histoire.
Naturellement, il ne fut pas présenté par les amis des éditeurs traditionnels et des politiques professionnels...
Si vous croisez ce livre, accordez-lui une extrême attention : dans "un monde parfait" (complétement contrôlé) l'ensemble des citoyens seraient convaincus qu'il n'existe rien à côté de la parole autorisée par les puissants.
Des paroles et des actes.
Alors que la révolution numérique s'installe en France, principalement grâce à Amazon, le monde officiel de l'édition a trouvé une cible : l'auto-édition, une pratique coupable de tenter les écrivains en leur promettant des jours meilleurs, une rémunération décente. Les éditeurs se dressent contre ce possible fléau, naturellement pour protéger leurs auteurs adorés (vaches à lait) ! Ne croyez surtout pas qu'il soit préférable de conserver plus de 50% du prix d'un livre numérique quand les installés vous proposent de continuer comme dans l'économie du bouquin en papier, avec des miettes. Ces bienfaiteurs de la culture ont même reçu le soutien d'Aurélie Filippetti ! La jeune ministre aurait pu (dû ?) se positionner du côté de ses "collègues" écrivains mais elle combat la voie "utopique" ! Elle demande juste aux éditeurs un petit effort au niveau des rémunérations...
en contrepartie d'abondantes aides ! La ministre de la Culture s'est résolument placée du côté des exploiteurs, qui plus est en étayant sa démonstration d'un exemple, le sien, celui d'une jeune romancière publiant en 2003 "les derniers jours de la classe ouvrière", dans une maison du groupe Lagardère. Un roman qui se voulait engagé, contre l'historique exploitation des mineurs de Lorraine. Il ne s'agissait que d'une posture ? Elle n'a donc rien compris ? Elle a changé ? Elle est simplement passée de l'autre côté, celui du pouvoir, où l'on perd facilement la notion des réalités pour devenir un rouage de l'Etat ? Décortiquer les propos de la ministre, les resituer dans deux siècles de lutte entre écrivains et éditeurs et les rapprocher des positions d'Antoine Gallimard, sans oublier d'observer la politique culturelle, même celle prétendue de gauche, telle fut l'ambition d'un livre numérique qui souhaite aussi démontrer qu'une autre voie est possible, avec des tarifs décents. L'auto-édition est l'avenir de l'édition.
Je l'écrivais déjà en l'an 2000 (http://www.pamphletaire.com/ (Lien -> http://www.pamphletaire.com/))...
Alors que la révolution numérique s'installe en France, principalement grâce à Amazon, le monde officiel de l'édition a trouvé une cible : l'auto-édition, une pratique coupable de tenter les écrivains en leur promettant des jours meilleurs, une rémunération décente. Les éditeurs se dressent contre ce possible fléau, naturellement pour protéger leurs auteurs adorés (vaches à lait) ! Ne croyez surtout pas qu'il soit préférable de conserver plus de 50% du prix d'un livre numérique quand les installés vous proposent de continuer comme dans l'économie du bouquin en papier, avec des miettes. Ces bienfaiteurs de la culture ont même reçu le soutien d'Aurélie Filippetti ! La jeune ministre aurait pu (dû ?) se positionner du côté de ses "collègues" écrivains mais elle combat la voie "utopique" ! Elle demande juste aux éditeurs un petit effort au niveau des rémunérations...
en contrepartie d'abondantes aides ! La ministre de la Culture s'est résolument placée du côté des exploiteurs, qui plus est en étayant sa démonstration d'un exemple, le sien, celui d'une jeune romancière publiant en 2003 "les derniers jours de la classe ouvrière", dans une maison du groupe Lagardère. Un roman qui se voulait engagé, contre l'historique exploitation des mineurs de Lorraine. Il ne s'agissait que d'une posture ? Elle n'a donc rien compris ? Elle a changé ? Elle est simplement passée de l'autre côté, celui du pouvoir, où l'on perd facilement la notion des réalités pour devenir un rouage de l'Etat ? Décortiquer les propos de la ministre, les resituer dans deux siècles de lutte entre écrivains et éditeurs et les rapprocher des positions d'Antoine Gallimard, sans oublier d'observer la politique culturelle, même celle prétendue de gauche, telle fut l'ambition d'un livre numérique qui souhaite aussi démontrer qu'une autre voie est possible, avec des tarifs décents. L'auto-édition est l'avenir de l'édition.
Je l'écrivais déjà en l'an 2000 (http://www.pamphletaire.com/ (Lien -> http://www.pamphletaire.com/))...