"Auprès de mon écritoire". Le Copie - lettres (1732 - 1754) de François Pierre de Reynold

Par : Rita Binz-wohlhauser, Alexandre Dafflon, Simone de Reyff, Walter Haas
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  • Nombre de pages944
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-88930-210-9
  • EAN9782889302109
  • Date de parution01/10/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurAlphil-Presses universitaires su...

Résumé

Le Fribourgeois François Pierre de Reynold (1709-1759) a laissé un document majeur pour l'étude d'un microcosme social sous l'Ancien Régime : quatre cahiers, dans lesquels il consigne l'essentiel de sa correspondance active entre 1732 et 1754. La variété de ces lettres, tant par les sujets qu'elles abordent que par la gamme contrastée de leurs destinataires, propose un témoignage exceptionnel de la vie quotidienne, mais aussi de l'organisation politique, des rapports sociaux et des conditions économiques qui régissent Fribourg au mitan du xviiie siècle, avec, en toile de fond, les échos de l'histoire européenne. Rédigées en majorité en français, mais aussi en allemand (64 lettres), avec quelques incursions vers l'italien, voire le latin, ces lettres sont également un reflet précieux des mécanismes subtils associés à une culture bilingue.
Elles témoignent de la prééminence du français comme langue de la "bonne société", mais soulignent de plus l'importance de l'allemand, langue officielle du régime patricien. L'attirance manifeste de l'épistolier pour la culture française ne contredit en rien son sentiment d'appartenance à un univers distinct : en enregistrant la modeste production des heures passées "auprès de son écritoire", il annonce la prise de conscience identitaire qui se généralisera à la fin du siècle.
Le Fribourgeois François Pierre de Reynold (1709-1759) a laissé un document majeur pour l'étude d'un microcosme social sous l'Ancien Régime : quatre cahiers, dans lesquels il consigne l'essentiel de sa correspondance active entre 1732 et 1754. La variété de ces lettres, tant par les sujets qu'elles abordent que par la gamme contrastée de leurs destinataires, propose un témoignage exceptionnel de la vie quotidienne, mais aussi de l'organisation politique, des rapports sociaux et des conditions économiques qui régissent Fribourg au mitan du xviiie siècle, avec, en toile de fond, les échos de l'histoire européenne. Rédigées en majorité en français, mais aussi en allemand (64 lettres), avec quelques incursions vers l'italien, voire le latin, ces lettres sont également un reflet précieux des mécanismes subtils associés à une culture bilingue.
Elles témoignent de la prééminence du français comme langue de la "bonne société", mais soulignent de plus l'importance de l'allemand, langue officielle du régime patricien. L'attirance manifeste de l'épistolier pour la culture française ne contredit en rien son sentiment d'appartenance à un univers distinct : en enregistrant la modeste production des heures passées "auprès de son écritoire", il annonce la prise de conscience identitaire qui se généralisera à la fin du siècle.