Athènes ne donne rien

Par : Léonard Vincent
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  • Nombre de pages204
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84990-281-3
  • EAN9782849902813
  • Date de parution09/01/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurÉditions des Équateurs

Résumé

Le 4 avril 2012, Dimitris Christoulas, retraité grec et ancien pharmacien, se tue d'une balle dans la tête sur la place Syntagma d'Athènes, en face du parlement. Ce cri de révolte est le point de départ du roman. Tout le livre passera par le regard et l'expérience de Maxime Bernard, un homme sans repères, un français déclassé venu en Grèce pour renaître de ses cendres. Au lieu de s'apitoyer sur la déroute du pays, Max décide d'explorer en profondeur la vie quotidienne d'Athènes.
De jour comme de nuit, il observe une série de paradoxes : la ville a été sacrifiée mais sa lumière demeure, les Grecs sont abattus par la crise mais ils sont combatifs, la cité peine à trouver de nouvelles ressources mais les chansons font toujours vibrer le cour de cette Mana mou Ellas (ma mère, la Grèce). Sans travail, sans illusion, détaché de la « séduction et de la brutalité » de Paris, Max assiste aux élections grecques.
La mécanique du pouvoir est très bien vu dans ce roman, non pas les rouages des puissants, mais les manouvres à plus petite échelle. Il n'empêche : le Pasok (parti socialiste) sera battu. A mi-chemin de l'enquête et de la fiction, la vie politique prend ici un sens concret. Au fil de sa déambulation, Max rencontre des personnages hauts en couleur comme Panayotis, Nikos et Yorgos. Il passe une nuit dans les bras d'une belle jeune femme prénommée Antigone.
Il fréquente le quartier de Kypselis, apprivoise un chat à l'Hôtel Naxos, se perd dans les ruelles autour du Pirée et aide un Erythréen chassé par la police. Ce voyage radical est une quête. C'est aussi un passage des ténèbres à la lumière, passage visible dans la progression du roman. Arrivé au terme du livre, une question se pose : qu'est venu chercher Max de ce côté-ci de la Méditerranée ? La révolution ? La fraternité ? Le calme ? C'est à son retour en France que la réponse à l'énigme surgit : « Ce qu'il abandonne, c'est cet homme coupable qui voulait ressembler aux autres.
» Au chaos intérieur de Max fait écho le chaos de la Grèce, et nous voilà plongés dans un roman bien plus étrange qu'un roman réaliste, bien plus envoûtant. Athènes, haut-lieu d'apprentissage. « Sur une place des hauteurs du Pirée, Max contemple les banques rutilantes. Les noms de établissements se succèdent, les places de stationnement sont interdites, des barreaux ferment les fenêtres. On n'échappe pas aux banques, ici.
Seul, au milieu, l'immeuble du Parti communiste grec. Au-dessus de la porte, la marinière du drapeau national côtoie la bannière rouge frappée de la faucille et du marteau. Max se sent lavé de tout soupçon, juste et déterminé comme un empereur romain. Indigent et glorieux, il erre encore jusqu'à la nuit tombée, au-delà du débarcadère, vers le stade de l'Olympiakos. Il enjambe des carcasses de machines-outil, contourne des grillages aplatis et se réjouit de la splendide déliquescence de ce monde.
Vers minuit, il redescend vers le front de mer pour respirer le parfum des grillades et les bacs de glace où dorment des poulpes. Dans les néons des boutiques de souvenirs, des ouzéris et des kiosques, il énumère les noms des bateaux qui partent dans les îles, le Knossos, le Santorin, le Nauplie, l'Epimanondas, le Dolphin Express. »
Le 4 avril 2012, Dimitris Christoulas, retraité grec et ancien pharmacien, se tue d'une balle dans la tête sur la place Syntagma d'Athènes, en face du parlement. Ce cri de révolte est le point de départ du roman. Tout le livre passera par le regard et l'expérience de Maxime Bernard, un homme sans repères, un français déclassé venu en Grèce pour renaître de ses cendres. Au lieu de s'apitoyer sur la déroute du pays, Max décide d'explorer en profondeur la vie quotidienne d'Athènes.
De jour comme de nuit, il observe une série de paradoxes : la ville a été sacrifiée mais sa lumière demeure, les Grecs sont abattus par la crise mais ils sont combatifs, la cité peine à trouver de nouvelles ressources mais les chansons font toujours vibrer le cour de cette Mana mou Ellas (ma mère, la Grèce). Sans travail, sans illusion, détaché de la « séduction et de la brutalité » de Paris, Max assiste aux élections grecques.
La mécanique du pouvoir est très bien vu dans ce roman, non pas les rouages des puissants, mais les manouvres à plus petite échelle. Il n'empêche : le Pasok (parti socialiste) sera battu. A mi-chemin de l'enquête et de la fiction, la vie politique prend ici un sens concret. Au fil de sa déambulation, Max rencontre des personnages hauts en couleur comme Panayotis, Nikos et Yorgos. Il passe une nuit dans les bras d'une belle jeune femme prénommée Antigone.
Il fréquente le quartier de Kypselis, apprivoise un chat à l'Hôtel Naxos, se perd dans les ruelles autour du Pirée et aide un Erythréen chassé par la police. Ce voyage radical est une quête. C'est aussi un passage des ténèbres à la lumière, passage visible dans la progression du roman. Arrivé au terme du livre, une question se pose : qu'est venu chercher Max de ce côté-ci de la Méditerranée ? La révolution ? La fraternité ? Le calme ? C'est à son retour en France que la réponse à l'énigme surgit : « Ce qu'il abandonne, c'est cet homme coupable qui voulait ressembler aux autres.
» Au chaos intérieur de Max fait écho le chaos de la Grèce, et nous voilà plongés dans un roman bien plus étrange qu'un roman réaliste, bien plus envoûtant. Athènes, haut-lieu d'apprentissage. « Sur une place des hauteurs du Pirée, Max contemple les banques rutilantes. Les noms de établissements se succèdent, les places de stationnement sont interdites, des barreaux ferment les fenêtres. On n'échappe pas aux banques, ici.
Seul, au milieu, l'immeuble du Parti communiste grec. Au-dessus de la porte, la marinière du drapeau national côtoie la bannière rouge frappée de la faucille et du marteau. Max se sent lavé de tout soupçon, juste et déterminé comme un empereur romain. Indigent et glorieux, il erre encore jusqu'à la nuit tombée, au-delà du débarcadère, vers le stade de l'Olympiakos. Il enjambe des carcasses de machines-outil, contourne des grillages aplatis et se réjouit de la splendide déliquescence de ce monde.
Vers minuit, il redescend vers le front de mer pour respirer le parfum des grillades et les bacs de glace où dorment des poulpes. Dans les néons des boutiques de souvenirs, des ouzéris et des kiosques, il énumère les noms des bateaux qui partent dans les îles, le Knossos, le Santorin, le Nauplie, l'Epimanondas, le Dolphin Express. »
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