Assimilation et vestiges des Aïnous. Manifeste précurseur autochtone

Par : Nukishio Kizô
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  • Nombre de pages292
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7605-5813-7
  • EAN9782760558137
  • Date de parution08/02/2023
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses de l'Université du Québe...
  • TraducteurSakurai Norio
  • PréfacierDaniel Chartier
  • Commentateur (texte)Lucien-Laurent Clercq

Résumé

Personnage fascinant et méconnu, Nukishio Kizô est un précurseur du militantisme autochtone. Figure intellectuelle de la lutte pour l'émancipation, il a montré que la situation délicate dans laquelle était plongé le peuple aïnou n'était due qu'aux contraintes de toutes sortes qui lui étaient imposées. Alors qu'il n'avait que 27 ans, il publie en 1934 le présent essai qui témoigne de la situation des Aïnous au sein de l'Empire japonais et des politiques assimilationnistes dont ils subissent les effets.
Il appelle les siens à se ressaisir pour éviter la dépossession de leurs terres natales, la disparition de leur langue, de leur culture et de leurs droits. Il dénonce la discrimination à laquelle les Aïnous doivent faire face, inscrite dans les discours et les lois japonaises. Pour les lecteurs d'aujourd'hui, cet essai apparaît comme l'une des premières dénonciations écrites de l'état de fait colonial contre un peuple autochtone, rédigée et publiée par un Autochtone.
Sous son ton rationnel et modéré, Nukishio Kizô livre ainsi un témoignage troublant, mais il lance aussi un appel à la survie et à la reconnaissance. Avec une présentation de Daniel Chartier, une introduction, une chronologie et des notes de Lucien-Laurent Clercq. Traduit du japonais par Sakurai Norio et Lucien-Laurent Clercq.
Personnage fascinant et méconnu, Nukishio Kizô est un précurseur du militantisme autochtone. Figure intellectuelle de la lutte pour l'émancipation, il a montré que la situation délicate dans laquelle était plongé le peuple aïnou n'était due qu'aux contraintes de toutes sortes qui lui étaient imposées. Alors qu'il n'avait que 27 ans, il publie en 1934 le présent essai qui témoigne de la situation des Aïnous au sein de l'Empire japonais et des politiques assimilationnistes dont ils subissent les effets.
Il appelle les siens à se ressaisir pour éviter la dépossession de leurs terres natales, la disparition de leur langue, de leur culture et de leurs droits. Il dénonce la discrimination à laquelle les Aïnous doivent faire face, inscrite dans les discours et les lois japonaises. Pour les lecteurs d'aujourd'hui, cet essai apparaît comme l'une des premières dénonciations écrites de l'état de fait colonial contre un peuple autochtone, rédigée et publiée par un Autochtone.
Sous son ton rationnel et modéré, Nukishio Kizô livre ainsi un témoignage troublant, mais il lance aussi un appel à la survie et à la reconnaissance. Avec une présentation de Daniel Chartier, une introduction, une chronologie et des notes de Lucien-Laurent Clercq. Traduit du japonais par Sakurai Norio et Lucien-Laurent Clercq.
Nukishio Kizô (1907-1985), est né dans la communauté aïnoue de Shiranuka, petit village hokkaïdois de Kushiro, au Nord du Japon. Personnage fascinant et méconnu, ce poète précurseur du militantisme autochtone est une figure intellectuelle de la lutte pour l'émancipation. Il lança un appel à la survie et à la reconnaissance des siens, publiée sous la forme d'un essai en 1934, qui témoigne de la situation des Aïnous au sein de l'Empire japonais et des politiques assimilationnistes dont ils subissaient les effets. Il signa ainsi l'une des toutes premières dénonciations écrites de l'état de fait colonial contre un peuple autochtone, rédigée et publiée par un Autochtone.