S'il est vrai que la poésie nous libère du moi, dans sa dimension imaginaire et, du même coup, aliénante, ce recueil est la chronique d'un lent détachement. Mais, bien loin de se limiter à une ascèse, il vise, dans le même mouvement, à susciter des instants d'« extase matérielle », à la manière des haïkus.
S'il est vrai que la poésie nous libère du moi, dans sa dimension imaginaire et, du même coup, aliénante, ce recueil est la chronique d'un lent détachement. Mais, bien loin de se limiter à une ascèse, il vise, dans le même mouvement, à susciter des instants d'« extase matérielle », à la manière des haïkus.